Le Maine-et-Loire a accueilli 1 035 ressortissants ukrainiens depuis le début du conflit armé
Actualités

Le Maine-et-Loire a accueilli 1 035 ressortissants ukrainiens depuis le début du conflit armé

Dans le Maine-et-Loire, ce sont plus de 1 000 ressortissants ukrainiens qui ont été accueilli depuis le début du conflit armé entre leur pays et la Russie. Désormais, ils bénéficient de nombreuses aides pour vivre dans le département.

Drapeau Ukraine

1 035 ressortissants ukrainiens ont été accueillis dans le Maine-et-Loire © Rustamank – Adobe Stock

Cela fait un an que les combats ont commencé entre la Russie et l’Ukraine. Des milliers de ressortissants ukrainiens ont fui leur pays pour la France, y trouvant un refuge.

Dans le Maine-et-Loire, les premiers accueils de ressortissants ukrainiens remontent à mars 2022, où ils n’étaient qu’une centaine de personnes. Fin février 2023, ils sont près de 850 à être présents de façon régulière dans le département.

Des protections temporaires délivrées

Depuis février 2022, les réfugiés ukrainiens peuvent bénéficier d’une protection temporaire, créée par l’Union Européenne, qui leur confère la délivrance d’une autorisation provisoire de séjour (APS) d’une durée de 6 mois portant la mention « bénéficiaire de la protection temporaire », le versement de l’allocation pour demandeur d’asile, l’autorisation d’exercer une activité professionnelle, l’accès aux soins par une prise en charge médicale, la scolarisation des enfants mineurs et un soutien dans l’accès du logement.

A ce jour, 547 autorisations provisoires de séjours ont été distribuées dans le Maine-et-Loire et 307 ont été renouvelées. Les APS ont permis à de nombreuses personnes d’être engagées dans le cadre de missions saisonnières. D’autres ressortissants ukrainiens ont aussi pu obtenir un CDD, voire un CDI.

Un accès au logement garanti

Pour répondre à l’arrivée massive des réfugiés, des solutions d’hébergement ont été rapidement mises en place localement.

Sept centres d’hébergement collectifs ont été ouverts à la Pommeraye, Neuvy-en-Mauges, Trélazé, Cholet, Saumur et Angers, qui compte deux sites d’accueil. Sur les 265 places encore proposées au sein de ces centres, près de 223 sont occupées.

De nombreux habitants se sont aussi mobilisés pour venir en aide aux populations réfugiées, notamment en hébergeant des familles. Si plus d’une centaine de ressortissants ont bénéficié de ces hébergements, ils ne sont aujourd’hui qu’une trentaine à être logés chez l’habitant.

L’Etat souhaite faire appel aux personnes ayant des logements vacants pour qu’ils participent à de l’intermédiation locative. Ce mode d’hébergement se veut sécurisé et simplifié par l’intervention d’un tiers social.

Une prise en charge sanitaire et éducative

Des astreintes opérationnelles sept jours sur sept ont été mises en place dans les centres d’hébergement collectifs pour répondre aux besoins sanitaires des réfugiés ukrainiens. Des bilans de santé sont aussi effectués par une équipe mobile du Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angers. Pour les réfugiés proches d’Angers et de Cholet, des permanences d’accès aux soins ont été également mises en place.

En février 2023, 90 élèves sont inscrits dans une école primaire et maternelle du département, 53 dans un collège et 10 dans un lycée. Tous bénéficient d’un accès gratuit à la scolarité dans des unités pédagogiques qui prévoient un enseignement renforcé en français, en fonction de leurs besoins et de leurs acquis linguistiques.

Dans le domaine du supérieur aussi, la solidarité est de mise. L’Université d’Angers accueille 19 étudiants réfugiés qui poursuivent un cursus universitaire. 14 ressortissants sont dans des filières classiques et 5 sont au Centre de langue française pour étrangers.

Par Eline Vion.