Angers Loire Métropole déploie Irigovélo, son nouveau réseau cyclable
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Angers Loire Métropole déploie Irigovélo, son nouveau réseau cyclable

Angers Loire Métropole a dévoilé lundi 5 mai sa nouvelle marque cyclable, Irigovélo, avec pour objectif de rendre plus lisibles et accessibles les trajets à vélo dans l’agglomération.

Corinne Bouchoux et Christophe Béchu ont inauguré la nouvelle marque vélo d’Angers Loire Métropole. – © Angers.Villactu.fr

Angers Loire Métropole (ALM) a officiellement présenté ce lundi 5 mai Irigovélo, une nouvelle marque dédiée aux trajets cyclables sur l’ensemble de son territoire. Ce dispositif vise à faciliter les déplacements des cyclistes en améliorant la lisibilité et la continuité du réseau, avec pour ambition de rendre le vélo plus accessible à tous les publics.

« Les habitants ne connaissent pas toujours les meilleurs trajets, les connexions entre les communes, les itinéraires les plus sécurisés, a reconnu Christophe Béchu, président d’Angers Loire Métropole, lors de l’inauguration. Irigovélo va faciliter le repérage et l’appropriation des trajets ». La marque repose sur un système de jalonnement homogène : panneaux directionnels, totems aux carrefours stratégiques, marquages au sol et plans numériques accessibles via l’application Irigo.

Une extension progressive du réseau jusqu’en 2030

Le déploiement d’Irigovélo accompagnera la création de onze lignes cyclables structurantes d’ici à 2030, avec une première phase opérationnelle en 2025. À cette date, sept liaisons seront établies au départ d’Angers vers plusieurs communes de la première couronne, telles que Saint-Barthélemy-d’Anjou (GO-01), Écouflant (GO-02) ou Beaucouzé (GO-03). L’ensemble du réseau devrait à terme représenter 160 kilomètres de pistes cyclables, contre 48 kilomètres aujourd’hui.

Selon Corinne Bouchoux, vice-président d’ALM chargée de la Transition écologique et des Mobilités, « 90 % des nouvelles lignes seront en site propre », c’est-à-dire séparées physiquement de la circulation motorisée. Chaque ligne représente un investissement compris entre 30 000 et 50 000 euros, intégrés dans un budget global de 6,9 millions d’euros pour l’année 2025. « Comme je l’avais annoncé lors des vœux aux habitants, nous doublons dès cette année les investissements consacrés au vélo », rappelle Christophe Béchu.

Christophe Béchu, président d’ALM, a apposé la première signalétique d’Irigovélo. – © Angers.Villactu.fr

Une identité visuelle pour un réseau plus lisible

Irigovélo adopte une identité graphique spécifique, avec une couleur qualifiée de « plutôt saumon » par Christophe Béchu, le tout, « en conformité avec les prescriptions de l’Architecte des Bâtiments de France », précise Corinne Bouchoux. Cette signalétique sera identique sur l’ensemble d’ALM, « dans une logique de continuité et d’unification de l’espace cyclable », explique le président de la métropole.

Le nom Irigovélo s’inscrit dans la continuité de la marque de transports Irigo, déjà utilisée pour le réseau de tramways et de bus. Les lignes cyclables seront numérotées selon un système similaire (GO-01, GO-02, etc.), avec une cartographie en ligne et des indications de temps de parcours. « Le dévoilement de cette signalétique est une nouvelle étape de notre engagement pour le vélo », déclare Christophe Béchu.

Des panneaux seront placés sur les onze voies cyclables dans tout Angers Loire Métropole. – © Angers.Villactu.fr

Une réponse aux attentes citoyennes

Le projet s’inscrit dans une stratégie plus large de transition écologique portée par ALM, intégrant le développement de nouveaux itinéraires, l’installation d’arceaux, les aides à l’achat de vélos ou encore l’autopartage. « Notre territoire se transforme et se développe. Face aux défis de mobilité et d’environnement, nous menons une politique ambitieuse », résume Christophe Béchu.

Cette initiative répond également à des attentes exprimées lors des assises de la transition écologique organisées par la collectivité. « La signalétique des voies cyclables était un élément manquant », indique Corinne Bouchoux.

En structurant l’offre autour d’une marque identifiable, les élus espèrent que le vélo deviendra un mode de déplacement quotidien pour un plus grand nombre d’habitants. Une tendance qui se voit déjà dans les chiffres : « La part modale du vélo a doublé en dix ans, passant de 3 à 6 % à l’échelle intercommunale, et de 4 à 8 % dans la ville d’Angers », se félicite Christophe Béchu.

Par Eline Vion.

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