A la découverte des « Mystères de la forêt », le nouvel univers de Terra Botanica
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A la découverte des « Mystères de la forêt », le nouvel univers de Terra Botanica

Les équipes de Terra Botanica, 1er parc à thème d’Europe consacré au monde du végétal, sont dans les starting-blocks pour l’ouverture espérée le 3 avril prochain. Cette année, les visiteurs pourront découvrir un 5e univers : « les Mystères de la forêt ».

Les Mystères de la Forêt Terra Botanica

L’univers baptisé « Les Mystères de la forêt » sera le 5e de Terra Botanica – Angers.Villactu.fr

L’heure est aux derniers préparatifs dans les allées de Terra Botanica. Après avoir accueilli 330 000 visiteurs en 2019, le 1er parc à thème d’Europe consacré au monde du végétal et à la biodiversité a connu une année 2020 perturbée par la Covid-19. Un an plus tard, chacun espère que la situation sanitaire n’empêchera pas le parc d’ouvrir ses portes le 3 avril prochain. « Des discussions ont lieu avec la préfecture, explique Pierre Watrelot, directeur de Terra Botanica. J’ai envie d’être optimiste et de croire que nous allons pouvoir accueillir le public. On trouve ici de grands espaces pour se ressourcer et sortir de chez soi. Nous avons plus de 22 hectares qui permettent de respecter les règles sanitaires. »

Cette année, les visiteurs découvriront un nouvel univers, une première depuis son ouverture en 2010. Ce 5e univers, baptisé « les Mystères de la forêt », s’étend sur une nouvelle zone du parc de 7 000 m². Il proposera aux visiteurs de mieux comprendre la vie des arbres et de la forêt de manière ludique et pédagogique. Plusieurs parcours avec des filets suspendus offriront une balade, parfois sportive, entre les arbres de cette forêt d’une cinquantaine d’années. « Nous avons envie que nos visiteurs s’amusent tout en apprenant », ajoute Pierre Watrelot.

Parcours dans les arbres

Des parcours dans les arbres offriront des points de vue sur les basses vallées angevines. Angers.Villactu.fr

Les visiteurs seront accueillis dans cet univers par trois géants de quatre mètres de hauteur : Robur, Mycena et Lokas. « Robur parlera des arbres, de comment ils se nourrissent, comment ils grandissent et de leur intérêt face au réchauffement climatique. Mycena évoquera plutôt le sol, ses richesses, les micro-organismes indispensables à la survie de la forêt ou encore le recyclage de la matière organique. Lokas parlera de la partie mystérieuse des arbres. Il faut savoir que les arbres ont une mémoire, ils communiquent entre eux… Nous avons encore beaucoup de choses à découvrir à leur sujet », détaille Boris Barré, jardinier médiateur au sein de Terra Botanica. Ces géants, réalisés avec du bois recyclé, ont été dessinés et conçus par le sculpteur angevin Jean Grégoire installé à Ecouflant.

Au cœur des « Mystères de la forêt », deux animateurs seront présents en permanence pour répondre aux questions et animer des ateliers à destination du grand public, mais également des scolaires.

Pour ce nouvel univers, deux mois de travaux et 600 000 euros d’investissements auront été nécessaires.

Sensibiliser les visiteurs au réchauffement climatique

« Terra Botanica n’est pas un parc à thème comme les autres. C’est à la fois une grande respiration au milieu des 500 000 plantes et arbres venus des cinq continents et une occasion unique de toucher avec une plus grande acuité les bienfaits de la nature et la nécessité de mieux respecter notre environnement. Les Mystères de la Forêt s’inscrivent parfaitement dans cette démarche à travers une expérience à la fois sensorielle, ludique et pédagogique », souligne le directeur du parc.

Terra Botanica veut permettre au public de mieux comprendre les enjeux et les évolutions qui nous attendent avec le réchauffement climatique, à l’image du jardin sans eau, nouveauté de la saison dernière.

« Une trentaine d’arbres ont été plantés dans ce nouvel univers comme des châtaigniers, des chênes et des frênes. On constate tous les jours l’évolution très rapide du réchauffement climatique. Ces espèces locales sont déjà menacées par le changement du climat. Avec les sécheresses de plus en plus régulières, ces arbres connaissent une vraie souffrance », analyse Boris Barré.