L’École supérieure d’agricultures à la conquête de la capitale
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L’École supérieure d’agricultures à la conquête de la capitale

Créée il y a 120 ans, l’École supérieure d’agricultures (ESA) va ouvrir un site en région parisienne en 2021. L’objectif est d’y former d’ici 2023 au moins 300 étudiants.

ESA

Comme partout ailleurs, l’heure de la rentrée a sonné à l’École supérieure d’agricultures (ESA). Créée en 1898, elle accueille cette année 2 800 étudiants, soit une augmentation de 4 % de ses effectifs.

« J’ai l’habitude de dire que c’est une école faite par des agriculteurs au service des agricultures », confie René Siret, directeur général de l’ESA. L’Ecole propose aujourd’hui une cinquantaine de parcours de formation accessibles selon différentes formules, que ça soit en alternance, en formation continue, en statut étudiant ou en enseignement à distance.

Pour son président, Pierre Gantier, l’ESA est une école « en mouvement », avec notamment l’ouverture en 2021 d’un nouveau site en région parisienne. Cette antenne ouvrira à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) à compter de la rentrée 2021. L’offre du campus angevin s’étoffera et d’ici 2023, au moins 300 étudiants seront formés à Paris. Le site parisien accueillera les trois premières années de l’école d’ingénieur et le bachelor Agroecologie et systèmes alimentaires. Les étudiants y suivront les trois premières années, puis viendront à Angers pour leurs 4e et 5e années.

Cette nouvelle école sera implantée au sein du campus de l’ESSCA (École supérieure des sciences commerciales d’Angers). « C’est une sœur de l’ESA, un peu comme l’ESEO. Il s’agit d’un partenariat qui a du sens parce que nous sommes des angevins et que leur campus est dynamique et complètement opérationnel », explique Pierre Gantier.

« La zone de recrutement naturel des étudiants de l’ESA, après les Pays de la Loire et la Bretagne, est la région parisienne. Il y a une demande et de nombreuses candidatures ne se font pas en raison de l’éloignement. On constate également un intérêt de plus en plus grand des urbains pour l’agriculture et l’environnement », poursuit Pierre Gantier.

Autre nouveauté pour l’École supérieure d’agricultures, le lancement d’un nouveau bachelor agroécologie et systèmes alimentaires avec 22 étudiants entrant directement cette année en troisième année. La première année ouvrira l’an prochain pour les bacheliers.

ESA Conférence

René Siret, directeur général de l’ESA et Pierre Gantier, président de l’école avec des étudiants – Villactu.fr

Lancement d’un fonds de dotation

En début d’année, un fonds de dotation baptisé le Campus des agricultures a été lancé. « L’objectif est de créer un lien avec les entreprises grâce au mécénat. C’est un axe important à développer notamment pour diversifier nos sources de financement », explique Pierre Gantier.

L’ambition est de favoriser les innovations pédagogiques, agroécologiques et numériques, accompagner la diversité sociale, développer l’ouverture à l’international, mais également accompagner l’entreprenariat des étudiants.