La création de la zone d’activités de la Nouvelle Océane ne fait pas l’unanimité
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La création de la zone d’activités de la Nouvelle Océane ne fait pas l’unanimité

Dans le prolongement de la zone d’activités Océane, qui accueille notamment la plateforme logistique d’Action, une nouvelle zone d’activités doit être aménagée sur 125 hectares.

Océane

La zone d’activités Océane affiche complet – © Alter

La concertation se poursuit concernant la création de la nouvelle zone d’activités la « Nouvelle Océane », qui doit voir le jour dans le prolongement de la zone Océane, à Verrrières-en-Anjou. Pour Angers Loire Métropole, des entreprises souhaitant s’installer dans l’agglomération ont besoin de surfaces supérieures à 5 hectares. Cependant, il ne reste aujourd’hui que peu d’espaces de cette taille dans la zone d’activités Océane.

Angers Loire Métropole entend ainsi répondre aux besoins des entreprises en créant une nouvelle zone d’activités de 125 hectares sur des zones agricoles. Une décision qui ne passe pas pour des riverains, des agriculteurs et des défenseurs de l’environnement.

Pour Claire Schweitzer (LFI), conseillère municipale à Angers et conseillère régionale des Pays de la Loire, « les différents scénarios présentés lors de la phase de concertation présagent le pire pour la préservation de la biodiversité, des terres agricoles nécessaires à notre souveraineté alimentaire, et des zones naturelles indispensables pour réguler le cycle de l’eau : des prairies et des champs convertis en bio, des zones humides, des haies bocagères, et même plusieurs habitations sont menacées de destruction ou de se retrouver au voisinage direct d’une immense zone d’activité bétonnée ».

« Ces terres essentielles pour la survie de notre société et de notre écosystème ne peuvent être sacrifiées sur l’autel de la bétonisation ! Quel message est ainsi envoyé quand cela se produit dans l’agglomération du Ministre de l’Ecologie Christophe Béchu, pourtant garant de nos engagements en matière de non artificialisation des sols et de préservation de la biodiversité ! Est-ce vraiment ce modèle là du tout béton que nous voulons soutenir ? », se demande-t-elle.

« Il est encore temps pour les citoyens et citoyennes de participer à la concertation sur ce projet d’un autre temps et de s’y opposer. Pour ma part je demande à ce qu’un moratoire soit décidé en conseil communautaire afin que tous les projets de destruction de zones agricoles, zones humides et espaces naturels soient stoppés », conclut l’élue qui a réalisé une vidéo à l’occasion d’une visite sur le terrain.