En réaction aux propos de la directrice générale du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Angers, la CGT réclame davantage de recrutements, afin de remettre « de l’humain dans les services ».
Le programme immobilier Convergences va regrouper et réorganiser les urgences, les blocs opératoires, l’imagerie et les soins critiques du CHU d’Angers – © Catherine Jouannet
Les propos de la directrice du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Angers, Cécile Jaglin-Grimonprez, n’ont pas tardé à faire réagir les syndicats du Maine-et-Loire.
Lors de la conférence de presse de début d’année, la directrice générale du CHU d’Angers a qualifié l’année 2023 de « sortie de crise », tandis que la politique d’attractivité mise en place par l’hôpital « porte ses fruits ».
Depuis le mois de janvier dernier, les salaires des 900 contractuels sont maintenant alignés sur la grille des titulaires. Cette mesure entraîne un coût supplémentaire d’un million d’euros pour l’établissement.
« Des embauches massives »
Si le syndicat Force Ouvrière a salué les efforts de la direction, « fruit de la mobilisation des employés », la CGT ne voit pas la chose sous le même angle.
« Selon la directrice, le CHU est redevenu attractif sur le marché de l’emploi. Ce n’est pas ce que nous retrouvons dans les services où les moyens humains sont insuffisants. L’objectif de zéro poste vacant pour l’année 2024 est loin d’être réalisable. Aujourd’hui, à l’hôpital, il reste un grand nombre de postes à pourvoir », indique le syndicat dans un communiqué.
Pour pallier ces manques de personnel, le syndicat réclame des « embauches massives » pour remettre « de l’humain dans les services », ainsi que « l’arrêt des journées de travail en douze heures, que ce soit de façon inopinée ou permanente, et l’arrêt de l’alternance jour-nuit ».
