Un accès aux soins difficile dans les Pays de la Loire
Santé

Un accès aux soins difficile dans les Pays de la Loire

Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) l’accès aux soins se détériore dans les Pays de la Loire, même si la tendance est meilleure dans le Maine-et-Loire.

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Dans les Pays de la Loire, il est de plus en plus difficile d’avoir un accès aux soins

En France, sous l’effet du vieillissement de la population, les besoins de soins augmentent. Cependant, l’accessibilité à des professionnels de la santé varie selon les régions et les villes, générant une inégalité à l’accès aux soins.

D’après une récente étude de l’INSEE, les Pays de la Loire sont moins dotés que dans le reste de la France en médecins. Avec 3,7 consultations en moyenne par habitant en 2021 contre 3,9 en 2015, les ligériens ont un moindre accès aux médecins généralistes, libéraux ou salariés d’un centre de santé. En comparaison, la moyenne française est de 3,9 consultations.

Des inégalités territoriales

Les disparités s’accentuent d’un département à l’autre de la région : « Plusieurs bassins de vie deviennent sous dotés en 2021, en particulier à l’est et au sud de la Sarthe, au nord de la Mayenne, mais aussi à l’est de la Vendée, dans des zones rurales et faiblement peuplées », explique l’étude.

Par conséquent, les bassins de vie les mieux dotés en médecins généralistes sont situés principalement sur les territoires urbains comme les métropoles d’Angers et Nantes, ainsi que sur le littoral, notamment aux abords de l’estuaire de la Loire.

Les départements où l’offre est moindre sont aussi ceux dans lesquels la situation se dégrade le plus. En effet, entre 2015 et 2021, les parts de la population résidant dans une commune sous dotée augmentent fortement en Mayenne avec une hausse de 15 points, dans la Sarthe avec une augmentation de 14 points et en Vendée avec une augmentation de 9 points. La tendance est moins importante en Loire-Atlantique avec une hausse de seulement 2 points. Concernant le Maine-et-Loire, la part était de 5 % en 2015. Cette proportion a doublé en 2019 avant de diminuer en 2021, où elle se place à 6 %.

Angers parmi les communes les mieux desservies

Angers fait partie des trois communes les mieux dotées en médecins généralistes parmi les communes de plus de 100 000 habitants. Même si la situation se dégrade légèrement, les angevins peuvent compter sur 6 consultations en moyenne par habitant et par an.

« La présence du centre hospitalier universitaire peut créer des synergies avec la médecine de ville et ainsi soutenir l’offre de soins », ajoute l’INSEE.

Par Eline Vion.