Maine-et-Loire : l’UFC Que Choisir dénonce l’inégalité d’accès aux soins et les déserts médicaux
Santé

Maine-et-Loire : l’UFC Que Choisir dénonce l’inégalité d’accès aux soins et les déserts médicaux

Dans un communiqué, l’UFC Que Choisir du Maine-et-Loire partage ses préoccupations face aux inégalités d’accès aux soins dans le département, appelant les parlementaires à agir pour résoudre cette problématique.

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L’association de consommateurs UFC Que Choisir du Maine-et-Loire souligne « une répartition géographique inégale des médecins », qualifiant l’accès aux soins dans la région de « déplorable ».

Elle appelle les parlementaires à « prendre des mesures significatives pour garantir une équité dans l’accès aux soins ».

Des problématiques prégnantes

L’UFC Que Choisir du Maine-et-Loire s’inquiète plus particulièrement de la disponibilité des spécialistes tels que les pédiatres et les gynécologues.

Selon leurs données, ils estiment que 36,2 % des enfants du département vivent dans des zones dépourvues de pédiatres, tandis que 47,3 % des femmes résidant dans le Maine-et-Loire ont un accès limité à un gynécologue.

Un autre point soulevé par l’association est la fréquence des dépassements d’honoraires parmi les spécialistes, une pratique largement répandue. « Ce critère est particulièrement important pour les usagers dont les complémentaires santé ne prennent pas ou peu en charge les dépassements d’honoraires », indique l’UFC Que Choisir.

Interpeller le gouvernement

Dans le cadre de leurs recommandations, l’UFC Que Choisir du Maine-et-Loire appelle les parlementaires à intervenir en « instaurant un conventionnement qui empêcherait les médecins de s’installer dans des zones considérées comme surdotées ». De plus, ils préconisent « la suppression des aides publiques aux médecins ne respectant pas les tarifs de la Sécurité sociale ».

A l’échelle nationale, l’association a déposé un recours devant le Conseil d’État pour dénoncer « l’inaction du gouvernement face aux déserts médicaux et aux inégalités croissantes d’accès aux soins ».