Plus d’un millier de personnes dans les rues d’Angers pour le 1er mai
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Plus d’un millier de personnes dans les rues d’Angers pour le 1er mai

Ce jeudi 1er mai, pour la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, plus d’un millier de personnes ont défilé dans les rues d’Angers.

Entre 1 500 et 2 000 personnes ont manifesté à Angers – © Angers.Villactu.fr

Entre 1 500 et 2 000 personnes, selon les syndicats, se sont élancées de la place Imbach ce jeudi matin pour la traditionnelle manifestation du 1er mai, Journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Dans le calme, la foule qui a défilé dans les rues du centre-ville d’Angers à l’appel d’une intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Confédération paysanne, Unsa, UNEF et Union Etudiante), réclame, notamment, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires, et dénonce les différents conflits internationaux.

Les syndicats n’ont toujours pas oublié la réforme des retraites – © Angers.Villactu.fr

« Nous demandons la paix en Ukraine et à Gaza. Notre gouvernement est prêt à financer l’armement, alors qu’il y a des besoins dans tous les services publics, notamment la santé et l’éducation. Par ailleurs, nous demandons toujours l’abrogation de la réforme des retraites, avec un retour à la retraite à 60 ans. Il faut aller chercher l’argent là où il est. Dans la poche des actionnaires », indique Xavier Dupeyroux, secrétaire départemental de la CGT 49.

Selon Magali Lardeux, secrétaire générale de Force ouvrière 49, « ce n’est pas aujourd’hui un 1er mai ordinaire. Cela fait de nombreuses années que les travailleurs français n’avaient pas vu la guerre d’aussi près. Nous avons une pensée particulière pour les victimes du génocide au Moyen-Orient. Comment ne pas être effaré par ce massacre à ciel ouvert. Comment est-il possible d’éliminer un peuple entier aux yeux de tous, sans que les gouvernements ne bougent ». Elle évoque également les nombreux emplois menacés dans le département, comme à Michelin, ou au sein de la Scop Savoir Plus, avec la fermeture éventuelle de la Sadel et de la librairie Contact.

« L’argent ne doit pas aller dans un effort de guerre, mais dans l’augmentation des salaires, les retraites, dans la Sécurité sociale et les services publics. De l’argent, il y en a. Ce ne sont pas aux 147 milliardaires français que le gouvernement demande un effort, mais aux plus pauvres », poursuit-elle.

Des salariés de la librairie Contact de la Sadel étaient dans la rue – © Angers.Villactu.fr

Par Sylvain Réault.

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