Le Département de Maine-et-Loire se mobilise contre la précarité menstruelle dans 35 collèges
Santé

Le Département de Maine-et-Loire se mobilise contre la précarité menstruelle dans 35 collèges

Le Département de Maine-et-Loire avait initié au cours de l’année scolaire 2021/2022, la distribution, dans certains collèges, de kits de protection lavable pour les collégiennes afin de lutter contre la précarité menstruelle. Désormais, 35 établissements sont concernés par cette opération.

Le Département travaille avec l’association Passerelle © Association Passerelle

Au cours de l’année scolaire 2021/2022, le Département a initié la distribution de kits de protection lavable pour les collégiennes afin de lutter contre la précarité menstruelle. 19 collèges du Maine-et-Loire ont expérimenté ce dispositif qui a également pour ambition d’instaurer un dialogue avec les infirmières scolaires. Désormais, 35 établissements sont concernés par cette opération.

Pour cette première année d’expérimentation, c’est la société Week up, implantée dans la Sarthe, qui avait été choisie pour fournir des serviettes lavables, des cups et pochettes. Pour cette année scolaire, 16 autres collèges ont rejoint ce dispositif, ce qui porte le total à 35 établissements concernés.

Depuis septembre dernier, le Département a également fait appel à l’association Passerelle, implantée dans le quartier de la Roseraie à Angers, pour fournir des culottes menstruelles à destination des élèves, ainsi que des serviettes lavables de différentes tailles. Cette association met en effet en place des ateliers pour la dynamisation sociale et professionnelle dans ce quartier et propose dans ce cadre un atelier de couture à des personnes en contrat unique d’insertion.

Une première commande a été validée pour le collège Jean Vilar à Angers, et trois autres établissements (Lurçat, Montaigne à Angers et du Bellay à Cholet) vont également se voir proposer ces produits en test.

Le Département a pour objectif de mobiliser de nouveaux établissements pour la prochaine année scolaire, avec une augmentation du budget de l’opération qui s’établit aujourd’hui à 45 000 euros.