La collégiale Saint-Martin ouvre ses portes à une installation mêlant lumières et sons nommée Ataraxie, signifiant « tranquillité de l’âme ».
L’installation lumineuse Ataraxie est à retrouver à la collégiale Saint-Martin jusqu’au 1er février – © Eline Vion
Après une présentation à Glasgow au Royaume-Uni, à Namur en Belgique puis à Barcelone en Espagne, la création artistique Ataraxie fera une escale à la collégiale Saint-Martin du 21 janvier au 1er février. Fruit du travail de Maxime Houot et du Collectif du coin, il s’agira de la première présentation en France de l’installation.
Pour la septième édition de « l’Air numérique », en partenariat avec Stéréolux et le festival Premiers Plans, Maxime Houot dévoile l’Ataraxie qui signifie en grec ancien « la tranquillité de l’âme, l’absence de trouble et la paix de l’esprit ».
Jouant avec la lumière et les sons, l’artiste a voulu, pour ce spectacle, tendre vers du minimalisme. « Le but est de simplifier au maximum la création, de se concentrer sur l’essentiel. On commence par fabriquer le dispositif et je joue avec. J’écris même les partitions qui s’y associent », explique Maxime Houot.
Habituellement dans l’espace public, Ataraxie est la première installation intérieure créée par l’artiste et le collectif : « C’est une bonne manière de rendre économe le dispositif, de le simplifier. Cela permet de travailler sur les détails, de peaufiner la création ».
Cette création lumineuse embarque les visiteurs dans un spectacle graphique d’une quinzaine de minutes, rappelant la nature et le vivant, éléments dans lesquels l’artiste puise son inspiration. « La vie c’est mon inspiration », précise l’artiste.
Le samedi 21 janvier, Maxime Houot présentera également en live quatre formes performatives inédites.
Plus d’informations sur le site internet de la collégiale Saint-Martin.
Par Eline Vion.
