Entre stabilité et nouveautés, l’UCO aborde une rentrée 2024-2025 sereine
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Entre stabilité et nouveautés, l’UCO aborde une rentrée 2024-2025 sereine

Lors de sa conférence de presse de rentrée mardi 1er octobre, l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) a présenté ses projets pour l’année académique à venir, avec au programme de nouvelles formations et son 150ème anniversaire.

L’UCO enregistre une hausse de 1,56 % d’élèves par rapport à la rentrée 2023. – © Angers.Villactu.fr

Pour sa rentrée 2024-2025, l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) fait le plein de projets avec de nouvelles formations et une cérémonie en hommage à ses alumni (anciens étudiants) morts pour la France. Une manière pour l’université de se préparer à la célébration de ses 150 ans en 2025.

Une stabilité des effectifs

En cette rentrée 2024, l’UCO accueille 13 000 étudiants répartis sur ses neuf campus, dont Angers, Nantes, Niort, Guingamp, et La Réunion. Parmi ces étudiants, 39,6 % sont des boursiers contre 20 % en moyenne dans les universités privées. Le campus principal d’Angers, regroupant six facultés, héberge à lui seul 7 445 étudiants, représentant 57 % de l’effectif total.

L’établissement affiche également un taux de réussite de 63,2 % pour l’obtention de la licence en trois ans, « ce qui est supérieur à la moyenne nationale des universités publiques, fixée à 35 % », se félicite Laurent Péridy, recteur de l’UCO.

En ce qui concerne l’insertion professionnelle des diplômés, 85 % d’entre eux trouvent un travail dans les six mois suivant l’obtention de leur diplôme.

De nouveaux projets académiques

L’année 2024-2025 est marquée par l’ouverture de plusieurs nouveaux cursus, notamment des diplômes universitaires en transition écologique et innovation, ainsi qu’en diplomatie globale en partenariat avec l’Université d’Ottawa.

L’université envisage d’ouvrir un master en science politique en 2026, « complétant ainsi la licence en science politique mise en place en 2019 », explique Benoit Raveleau, le vice-recteur en charge des affaires académiques. De nouvelles formations, telles qu’une licence professionnelle sur les métiers de la protection et de la gestion de l’environnement, ont également été introduites.

Pour cette rentrée l’UCO renforce également « son engagement en faveur du développement durable en formant ses primo-entrants aux enjeux du développement durable et en lançant une campagne de sensibilisation sur ses campus », précise Pierre Usclat, vice-recteur.

En matière d’accessibilité, des initiatives sont en cours pour rendre les infrastructures plus inclusives, notamment grâce à la collaboration avec la plateforme Picto Access.

Laurent Péridy est le recteur de l’UCO depuis 2022. – © Angers.Villactu.fr

Hommage aux anciens élèves

Dans le cadre de ses 150 ans, l’UCO prévoit une cérémonie officielle pour rendre hommage à ses anciens étudiants morts pour la France.

À cette occasion, la Délégation militaire départementale du Maine-et-Loire a proposé de remettre à l’université l’emblème du 135ème Régiment d’infanterie, régiment angevin dans lequel a servi un grand nombre des alumni de l’UCO.

La cérémonie devrait voir la participation de Boris Pistorius, ministre de la Défense allemand et ancien étudiant de l’université.

L’année 2025 sera marquée par une série d’événements célébrant les 150 ans de l’université. La rentrée universitaire 2025-2026 débutera le 17 novembre 2025 avec la présence de personnalités, dont un prix Nobel, des intellectuels et un archevêque.

Une situation financière sereine

Le budget de l’UCO est établi à environ soixante millions d’euros, dont quarante millions pour le campus d’Angers. Il est défini grâce aux droits d’inscriptions de ses étudiants qui s’élèvent entre 3 000 et 7 900 euros selon les revenus.

Et si, contrairement à l’Université d’Angers, la Catho n’a pas de problème de trésorerie, elle ne se trouve pas à l’abri d’en avoir d’ici quelques années : « Nous vivons à 90 % des frais de scolarité de nos étudiants et nos effectifs qui continuent d’augmenter d’année en année. Mais notre vraie inquiétude, c’est clairement la baisse démographique qui se profile d’ici quelques années ».

Par Eline Vion.

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