Christelle Morançais veut un déconfinement « accéléré » pour les Pays de la Loire
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Christelle Morançais veut un déconfinement « accéléré » pour les Pays de la Loire

 

Christelle Morançais

Photo : Région Pays de la Loire

La Présidente de la Région Pays de la Loire revient dans un communiqué sur la réunion que le Premier Ministre a organisé hier avec les présidents de Région pour parler du déconfinement.

« Différenciation : c’est le terme qu’a employé le Premier ministre lors de la réunion qu’il a organisée hier avec les présidents de Région pour qualifier la façon dont le déconfinement serait organisé à compter du 11 mai. A l’Etat de fixer la règle commune (distanciation sociale, mesures de protection, etc.) – et il faut qu’elle soit la plus claire possible ! –, aux territoires d’adapter ensuite le rythme de la mise en oeuvre du déconfinement en fonction de la situation sanitaire où ils se trouvent. Une adaptation qui sera étroitement concertée entre les préfets, les autorités de santé et l’ensemble des élus locaux », Christelle Morançais.

« Sur la base d’un tel principe, et dans le respect scrupuleux des règles de protection, je demande à Emmanuel Macron que la Région Pays de la Loire, parmi les régions les moins touchées par le virus (population infectée : 1,9% contre 12,3% en Ile-de-France et 11,8% dans le Grand Est), puisse travailler à la mise en oeuvre d’un plan de déconfinement accéléré, et notamment pour les secteurs les plus impactés : l’hôtellerie, la restauration, le tourisme… qui n’ont à ce jour aucune perspective de reprise », poursuit la Présidente du Conseil régional.

Rappelant que la perte d’activité économique en Pays de la Loire est équivalente sinon plus forte (36%) à celle observée dans les régions les plus durement frappées (Grand Est : 35% ; Ile-de-France : 37%), Christelle Morançais souhaite en conséquence un déconfinement plus rapide de la région.

« La plus grande prudence n’interdit pas de reconnaître les évidences : là où le taux de contamination et de propagation du virus est très faible, il faut pouvoir mettre en place un déconfinement plus rapide pour sauver des entreprises et des emplois, et pour permettre aux familles d’essayer de retrouver une vie plus normale. Il va falloir apprendre à vivre avec le virus – certains secteurs, je pense à l’agroalimentaire ou à nos commerçants et artisans de l’alimentation, l’ont parfaitement fait tout au long de la crise – et le plus tôt sera le mieux », conclut-elle.