Avec ses salons virtuels, l’entreprise angevine 3D at Home s’ouvre à l’international
Economie

Avec ses salons virtuels, l’entreprise angevine 3D at Home s’ouvre à l’international

Créée à Angers en 2006, l’entreprise 3D at Home, spécialisée dans les visites virtuelles en 3D, est devenue en quelques années le leader du salon virtuel en France. Elle lance aujourd’hui une nouvelle version de sa plateforme pour se lancer à l’international.

3D At Home

Deux angevins, Raphaël Pomarès et Sébastien Ferré, ont créé en 2006 l’entreprise 3D at Home, spécialisée à son lancement dans les visites virtuelles en 3D, notamment dans le secteur de l’immobilier. En 2010, les deux entrepreneurs ont pris un virage en proposant de créer des salons virtuels en ligne.

L’entreprise connaissait une croissance régulière depuis 2016, mais dès le début de la pandémie en 2020, Raphaël Pomarès et Sébastien Ferré, ont vu leurs chiffres exploser. Alors que la société avait pour objectif de réaliser 30 salons virtuels en 2020, elle a dû en organiser huit fois plus en l’espace d’une seule année. Face à la demande exponentielle, 3D at Home a multiplié ses effectifs par trois en passant de 5 à 15 collaborateurs qui travaillent depuis toujours en télétravail.

Hier pionnier du salon virtuel et aujourd’hui leader en France, l’entreprise angevine s’ouvre désormais à l’international en lançant AppyFair, la marque de sa nouvelle plateforme de salons virtuels. Dédiée aux organisateurs de salons professionnels, de forum, de portes ouvertes ou encore de colloques, la plateforme a été optimisée pour s’adapter à tous les secteurs de l’événementiel.

« Notre développement continue d’évoluer positivement et ce même depuis la reprise des événements et des salons en présentiel. La crise sanitaire a durablement modifié les usages du digital et les rencontres virtuelles font désormais partie de nos habitudes. Beaucoup de nos clients qui ont testé notre plateforme pendant la pandémie nous disent aujourd’hui qu’ils ne feront pas marche arrière pour l’organisation de leurs événements. La simplicité de mise en place et les problèmes de logistique, d’hébergement ou de mobilité en moins présentent en effet de réels avantages. Le recours aux événements virtuels connaissait une belle dynamique depuis 2016 mais la crise sanitaire a réellement accéléré le mouvement », témoigne Raphaël Pomarès.

« Avec AppyFair, nous souhaitons compter dans l’indispensable transition écologique et sommes persuadés d’avoir un rôle à jouer et à assumer aux côtés des organisateurs d’événements. Ainsi, nous avons développé une solution qui engendre beaucoup moins de pollution qu’un événement physique. Nous sommes d’ailleurs en train de faire réaliser par un organisme spécialisé indépendant, et en partenariat avec l’ADEME, une analyse complète de l’impact environnemental d’AppyFair. Ces mesures concernent l’impact carbone et la consommation en énergie, entre autres. Cette étude ne fera que traduire notre propre impact, et nous aidera à le limiter en optimisant encore un peu plus notre plateforme de salon virtuel », ajoute le dirigeant.

Pour attaquer le marché international et s’introduire dans tous les pays anglophones du monde, cette troisième version est également totalement disponible en anglais. Cette nouvelle solution devrait permettre à l’entreprise de réaliser 20 % de son chiffre d’affaires à l’export et porter son chiffre d’affaires global en 2021 à 1 million d’euros.

En 2022, le défi est lancé : organiser 200 salons dans le monde entier, soit conserver un niveau d’activité similaire à l’année 2020 mais avec une zone géographique beaucoup plus vaste.