Grève dans l’éducation : A Angers, 1 400 manifestants demandent une meilleure gestion de la crise sanitaire
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Grève dans l’éducation : A Angers, 1 400 manifestants demandent une meilleure gestion de la crise sanitaire

Ce jeudi 13 janvier est une journée de mobilisation pour le secteur éducatif. Répondant à l’appel de nombreux syndicats, 1 400 personnes ont défilé dans les rues d’Angers pour réclamer au Ministre de l’éducation de nouveaux moyens pour faire face à la pandémie.

Manifestation éducation Foch

Ils étaient près de 1 400 à défiler dans les rues d’Angers ce jeudi 13 janvier – Angers.Villactu.fr

Selon le gouvernement, 31 % d’enseignants étaient en grève aujourd’hui tandis que les syndicats ont compté 75 % de grévistes à l’école et 62 % dans les collèges et lycées. A Angers, le rassemblement était fixé à 11 heures place Imbach ce jeudi 13 janvier.

Comme partout en France, enseignants, parents, lycéens et personnels de l’Éducation nationale sont descendus en nombre dans la rue pour crier leur ras-le-bol. L’ensemble des syndicats enseignants et des mouvements lycéens, ainsi que la FCPE, première organisation de parents d’élèves ont battu le pavé. Plus rare encore, des inspecteurs de l’Éducation nationale, des chefs d’établissements et des enseignants du privé ont apporté leur soutien au mouvement.

De la place Imbach, en passant par le boulevard Foch, celui du Roi René, la rue Toussaint, puis le Ralliement, près de 1 400 personnes ont défilé dans les rues du centre-ville à la mi-journée.

Manifestation éducation jeunes Foch

Des lycéens étaient présents dans le cortège – Angers.Villactu.fr

« Les multiples protocoles sanitaires ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. On subit la crise et les mesures du ministère de l’Education qui supprime toujours plus de postes et n’assure pas la protection des professionnels. A un moment, trop c’est trop. Lorsque Jean-Michel Blanquer dit que c’est une grève contre le virus, ce n’est pas vrai. Il s’agit d’une grève contre sa politique. Jean-Michel Blanquer est discrédité, sa parole ne passe plus », explique Eric Boyer, professeur d’histoire-géographie au collège de la Venaiserie et secrétaire départemental du SNES-FSU, syndicat majoritaire dans les collèges et lycée.

Les différents syndicats réclament notamment un nouveau protocole, la distribution de masques FFP2, l’installation de capteurs de CO2 dans les classes et la création de postes. « Il y a des professeurs malades qui ne peuvent pas être remplacés, car il n’y a pas assez de professeurs. Des suppressions de postes sont encore annoncées pour l’année prochaine », déplore Eric Boyer.

En fin d’après-midi, le Premier ministre, Jean Castex, va recevoir les syndicats avec les ministres Jean-Michel Blanquer et Olivier Véran. Le ministère de l’Education était particulièrement visé par les manifestants avec des slogans demandant notamment sa démission.