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Willy Bernard, « pas digne d’un patron de club », selon Antonini

Pendant « l’affaire Willy Bernard », le maire, hospitalisé, avait laissé son adjoint au sport s’exprimer. De retour de convalescence, le maire d’Angers a réagi dans le courrier de l’ouest à cette affaire :

« Mon adjoint a été brillant, d’une grande pédagogie », a estimé le maire.

« La ville d’Angers s’est fait avoir. Quand quelqu’un sort d’une garde à vue de deux jours et qu’il dit qui n’a pas d’explication à donner alors qu’il a encore semble-t-il de l’argent à rendre, ce n’est pas supportable. Je ne peux pas continuer à faire confiance à quelqu’un de ce genre. Ce n’est pas digne d’un patron de club ».

Jean-Claude Antonini a fait savoir qu’il serait présent le 20 avril à Jean-Bouin pour la rencontre entre le SCO d’Angers et le PSG : « Ce sera ma première sortie prolongée en plein air. Je me couvrirai comme un esquimau pour ne pas attraper froid ! ».

Comme un dernier tacle au président du SCO, le maire a abordé en fin d’interview le sujet du stade : « Moi aussi je préférerais avoir un stade de 100 000 places qui soit rempli tous les jours. Mais je crois qu’on a une appréciation plus juste de ce que représente le football à Angers ».