Maine-et-Loire : l’intersyndicale appelle à la manifestation le 18 septembre prochain
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Maine-et-Loire : l’intersyndicale appelle à la manifestation le 18 septembre prochain

Le 18 septembre prochain, plusieurs syndicats appellent à une journée nationale de grève et de manifestations. Dans le Maine-et-Loire, des rassemblements sont prévus à Angers, Saumur, Cholet et Segré-en-Anjou Bleu.

Moins d’une semaine après le mouvement « Bloquons tout », de nouvelles manifestations sont prévues. – © Archives – Angers.Villactu.fr

Le jeudi 18 septembre, les syndicats appellent à une journée nationale de grève et de manifestations pour protester contre le projet de budget présenté le 15 juillet par le gouvernement.

Dans un communiqué intersyndical, la CFDT, la CGT, la CGT-FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSA, la FSU et Solidaires dénoncent une série de mesures jugées « d’une brutalité sans précédent » à l’encontre des travailleuses et travailleurs, des retraités, des précaires et des malades.

Dans le Maine-et-Loire, plusieurs rassemblements sont annoncés à Angers (place Leclerc, 11 h), Saumur (place de la Bilange, 10 h), Cholet (place Travot, 10 h) et Segré-en-Anjou Bleu (place du Port, 10 h). L’intersyndicale locale souligne : « Le musée des horreurs du projet de budget doit être abandonné. Les exigences sociales doivent être enfin prises en compte ! » et appelle « les travailleuses et les travailleurs à se mobiliser massivement pour changer la donne et gagner des avancées ! ».

Dans le secteur de l’éducation, les syndicats FSU, CGT éduc’action, SUD éducation, FNEC FP-FO et SGEN CFDT, appellent également à la mobilisation et à la grève le 18 septembre.

De nombreuses revendications

Parmi les mesures pointées du doigt figurent « la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuels, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés ». Les syndicats dénoncent également « les baisses d’impôts pour les riches et les 211 milliards d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises », qu’ils jugent responsables du creusement de la dette.

Les syndicats demandent des « moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques », des mesures pour « lutter contre la précarité et renforcer la solidarité », des « investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France », ainsi qu’une « justice fiscale avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ». L’abandon de la retraite à 64 ans figure également parmi leurs revendications.

Les organisations syndicales rappellent que la situation sociale du pays reste tendue depuis l’adoption de la réforme des retraites, avec « des inégalités et le nombre de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté qui explosent », tandis que « les fermetures d’entreprises et suppressions d’emplois se multiplient » et que « les services publics sont en crise ».

 

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