La maison d’Adam, édifice incontournable du patrimoine de la ville d’Angers, va faire l’objet d’importants travaux de rénovation. Le chantier qui débutera en septembre prochain durera 18 mois pour un montant de trois millions d’euros.
Tout comme le château d’Angers ou la cathédrale Saint-Maurice, la maison d’Adam est un monument incontournable de la ville d’Angers. Située place Sainte-Croix, la maison à pans de bois du XVe siècle se dégrade rapidement et a besoin de travaux de rénovation.
Les experts qui ont examiné la maison ont constaté des défauts d’étanchéité sur la couverture et les menuiseries. L’objectif est d’assainir les façades, supprimer ces défauts d’étanchéité, remplacer les bois nécrosés exposés aux intempéries et poser un clairis d’ardoises.
Propriété de la ville d’Angers, c’est la Soclova, bailleur emphytéotique depuis 1994, qui va prendre en charge les travaux estimés à trois millions d’euros. La restauration est soutenue à hauteur de 614 296 € (soit environ 32 %) par l’État grâce au plan France Relance. Une phase de travaux qui durera 18 mois débutera en septembre prochain. Elle sera supervisée par l’architecte des Bâtiments de France.
L’esthétique de la maison d’Adam sera légèrement remaniée afin de protéger l’édifice et de le pérenniser. Concrètement, un clairis d’ardoises sera posé sur la pointe de pignon de la façade place Sainte-Croix afin de protéger le bâtiment des intempéries. En effet, la façade de la maison d’Adam donnant sur la place Sainte-Croix est soumise aux intempéries venant du sud-ouest. Le vent et la pluie abîment la façade et notamment son pignon dont les bois sont aujourd’hui nécrosés.
« Au cours de son histoire, la Maison d’Adam a connu une succession de rénovations et de remaniements qui ont permis de la transmettre aux angevins, de génération en génération. En tant que bailleur emphytéotique, la Soclova a pour mission de protéger ce monument historique unique à Angers. Nous avons fait le choix avec le ministère de la Culture – DRAC des Pays de la Loire, d’ajouter un clairis d’ardoises afin d’éviter que les intempéries ne viennent abîmer l’édifice », explique Thierry Lignier, directeur général de la Soclova.