Face à la sécheresse, le Bioparc de Doué vient au secours des zèbres au Kenya
Actualités

Face à la sécheresse, le Bioparc de Doué vient au secours des zèbres au Kenya

Face à la sécheresse qui sévit au Kenya depuis plusieurs mois, le Bioparc de Doué-la-Fontaine apporte son soutien à la Grevy’s Zebra Trust en lui versant 3000€. Cette somme permettra à l’ONG kényane de fournir du foin aux zèbres pour compenser l’absence de nourriture disponible.

Zèbre

© Bioparc Chabot

Frappé par des calamités successives ces dernières années – inondations, invasion de criquets, pandémie de Covid-19 – le Kenya subit aujourd’hui une sécheresse interminable, épuisant les réserves d’eau potable, les cultures et les pâturages des troupeaux. Dans la région nord-est du pays, la plus touchée, il n’a pratiquement pas plu depuis un an. Le 8 septembre 2021, le président Uhury Kenyatta s’est vu contraint de déclarer l’état de catastrophe naturelle dans cette région.

Les animaux sauvages subissent eux aussi ce manque d’eau et de nourriture. Les zèbres de Grévy, espèce classée en danger selon l’UICN avec moins de 2 000 individus dans la nature, sont directement impactés.

Grevy’s Zebra Trust, seule association entièrement dédiée à la protection du zèbre de Grévy au Kenya, déploie toutes ses forces en fournissant du foin aux zèbres, depuis la région de Laisamis jusqu’aux réserves nationales de Samburu, Buffalo Springs et Shaba, où plus de 600 zèbres de Grévy ont convergé au cours des derniers mois, se nourrissant du dernier fourrage naturel subsistant.

Soutien du Grevy Zebra Trust, le Bioparc de Doué-la-Fontaine décide d’augmenter la somme versée cette année à 3 000€ (au lieu de 2 000€). Cette somme permettra à l’association d’acheter du foin qui sera distribué aux zèbres par des guerriers des communautés locales, employés par l’association et habitués à se déplacer dans les zones arides et sur les plateaux de lave dure inaccessibles en voitures pour s’occuper de leur propre bétail.

Le parc espère ainsi agir concrètement pour la sauvegarde de cette espèce et alerter sur les effets désastreux du réchauffement climatique.