Noam Leandri, fondateur du mouvement citoyen Angers Coopérative, a finalement décidé de participer à la primaire de la gauche qui se tiendra le samedi 28 juin.

Les membres d’Angers Coopérative ont validé la participation de Noam Leandri (au centre) à la primaire de la gauche – © Angers.Villactu.fr
Près d’un an après son lancement, le mouvement citoyen Angers Coopérative continue de se préparer en vue des municipales. Après avoir présenté ses premiers candidats, puis lancé une « agora numérique », Angers Coopérative a décidé de présenter un candidat à la primaire de la gauche. Il s’agira de son fondateur, Noam Leandri. Initialement réticent à y participer, celui qui fut secrétaire général de l’ADEME avant de rejoindre la Cour des comptes, a récemment changé d’avis.
« C’est une décision qui a fait l’objet de beaucoup de discussions en interne. Nous avons obtenu des améliorations. Il ne sera pas nécessaire d’être adhérent de Demain Angers pour voter. Une simple inscription suffira. Il s’agit donc d’une vraie primaire populaire, ouverte à tous », explique Noam Leandri, adhérent à titre personnel de Demain Angers.
Il rejoint quatre autres candidats pour cette primaire qui aura lieu le samedi 28 juin : Romain Laveau (Les Écologistes), Étienne Mater (Angers en commun), Silvia Camara-Tombini (Aimer Angers-Parti Socialiste), Céline Véron (Aimer Angers-Place publique).
« Notre objectif est de rassembler le plus largement possible toutes les bonnes volontés qui veulent une alternance à Angers », complète Noam Leandri. En cas de défaite, Angers Coopérative « continuera son travail de terrain, affirme le candidat. Plus d’un millier d’idées ont été recueillies auprès des citoyens. Le gagnant de la primaire pourra se saisir de toutes ces propositions ».
Une cinquantaine de propositions mises en débat
Angers Coopérative a mis en débat jusqu’en septembre 50 propositions sur plusieurs thèmes (santé, enfants, mobilités, handicap). Le sujet des mobilités est celui qui mobilise le plus les angevins selon les membres d’Angers Coopérative.
« Il y a d’importants problèmes d’accessibilité des transports en commun pour les personnes en situation de handicap », estime Philippe Lescurieux, ancien architecte-urbaniste, en charge de l’accessibilité au sein d’Angers Coopérative.
En charge des mobilités, Thierry Paquereau, conducteur de bus à Angers, entend laisser « davantage de place aux transports en commun sur la voie publique » et milite pour une « gratuité partielle, voire totale ». Sur 200 citoyens interrogés par les membres d’Angers Coopérative, 95 % seraient pour la gratuité totale ou partielle.
« Aujourd’hui, il est plus rapide de se déplacer en voiture ou à vélo que d’utiliser les transports en commun. Nous aimerions que ce soit l’inverse », ajoute Noam Leandri.
Par Sylvain Réault.
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