Des établissements de santé signent une charte pour aider à reprendre le travail après un cancer
Santé

Des établissements de santé signent une charte pour aider à reprendre le travail après un cancer

Ce mardi 24 mars, les CHU d’Angers, de Nantes et l’Institut de cancérologie de l’Ouest ont signé la charte « Cancer et Emploi » comprenant onze engagements pour accompagner leurs salariés à reprendre leur emploi après avoir été touchés par un cancer.

Signature CHU d'Angers

Le CHU d’Angers, de Nantes et l’Institut de cancérologie de l’Ouest ont signé la charte « Cancer et Emploi » – Angers.Villactu.fr

En Pays de la Loire, sur les 136 000 personnes touchées par un cancer, 50 000 ont moins de 65 ans et sont donc en âge de travailler. Pour autant, le maintien ou le retour à l’emploi des professionnels touchés par le cancer est souvent compliqué. Si deux tiers des personnes retravaillent après un cancer, la moitié rencontrent des difficultés au moment de retourner au travail et 17 % sont obligés de changer d’emploi.

Afin d’améliorer l’accompagnement des salariés touchés par le cancer, les CHU d’Angers, de Nantes et l’Institut de cancérologie de l’Ouest se mobilisent en signant, ce mercredi 24 mars, la charte de l’Institut National du Cancer (INCa) « Cancer et Emploi ».

Les CHU d’Angers et de Nantes et l’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO), représentent à eux seuls près de 20 000 professionnels. Cette charte a jusqu’ici été signée par une cinquantaine d’entreprises à travers la France.

« Le cancer a de fortes répercussions sur la vie sociale et professionnelle, rappelle le Pr Norbert Ifrah, président de l’Institut National du Cancer (INCa) et hématologue au CHU d’Angers. Des séquelles peuvent apparaître plusieurs années après le diagnostic. L’amélioration des traitements participe au maintien en emploi des salariés, mais elle ne doit faire oublier ni leurs effets indésirables ni leur impact sur le travail. »

Fondée sur 11 principes et engagements opérationnels, cette charte a pour ambition de favoriser le maintien et le retour en emploi en limitant les principales difficultés rencontrées par les salariés et leurs employeurs : appréhension de la maladie, méconnaissance des traitements en constante évolution, de leurs effets, des dispositifs d’accompagnement déjà existants, ou encore manque de communication et d’anticipation…