Brandolini, un air d’Italie rue Valdemaine
Commerce

Brandolini, un air d’Italie rue Valdemaine

Les gourmands aimant les saveurs venues d’Italie ont une nouvelle adresse depuis fin août sur Angers. Philippe Brest a ouvert Brandolini, un snack italien.

Brandrolini

Philippe Brest, à la tête de Brandolini – Villactu.fr

Le 31 août dernier, Philippe Brest a ouvert au 17 rue Valdemaine à Angers « Brandolini », un snack italien dont le nom vient rendre hommage à son arrière grand-père arrivé d’Italie dans les années 1930. Une famille qui a donné le goût de ce pays à Philippe Brest qui affiche fièrement des photos de famille dans son restaurant de 28 places assises. « Ma grand-mère avait l’habitude de nous cuisiner des plats italiens. Ce sont des souvenirs qui m’ont beaucoup marqué », se souvient la parisien d’origine.

Si Philippe Brest vient d’ouvrir son premier restaurant, cet univers est loin de lui être inconnu. Après avoir étudié dans l’école hôtelière de Glion et des Roches en Suisse, le jeune homme est parti six mois à New-York, travaillant notamment à l’ouverture de la première boutique Eric Kayser, mais aussi dans restauration haut-de-gamme chez Gotham Bar & Gril. Diplôme en poche, Philippe décolle pour le Qatar où il gère les points de restauration du tout nouvel aéroport de Doha. De retour en France, il aide au redressement des pâtisseries de Sébastien Gaudard, puis il découvre le nouveau métier des achats au MIN de Rungis.

Avec un ami, il crée un guide gastronomique en ligne et gère en parallèle un restaurant dans l’Est de la France. « En gérant ce restaurant, il m’arrivait parfois de remplacer le chef au pied levé. Je me suis rendu compte que je savais tenir une cuisine. Je passe ma vie à lire des livres de cuisine, regarder des documentaires, aller à la rencontre de producteurs et de chefs… »

Fort de ses expériences, le trentenaire décide de se lancer dans la création de son propre restaurant. Convaincu par un ami restaurateur angevin de se lancer à Angers, Philippe Brest y déménage il y a tout juste un an.

« Il a fallu cinq mois pour trouver ce local. La crise sanitaire et le confinement a retardé le projet. J’ai pu commencer les travaux début juillet et ouvrir fin août », raconte le gérant.

Chez Brandolini, la spécialité est la schiacciata, un pain traditionnel toscan que Philippe Brest décline en différentes versions. Si les produits viennent directement d’Italie, comme la burrata fait main dans les Pouilles, l’entrepreneur travaille pour le pain avec la boulangerie angevine La Cocagne, avec laquelle il a élaboré « un pain au levain naturel afin d’avoir quelque chose de beaucoup plus digeste ».

« Mon objectif en ouvrant ce restaurant était de proposer des produits que l’on ne retrouve pas ailleurs, exceptionnels et à un prix attractif » résume-t-il.

Ce grand passionné de gastronomie travaille lui-même toutes ses recettes. Avec l’arrivée de l’automne, les pâtes viennent s’ajouter aux sandwichs qui seront prochainement proposés chauds.

Comptant déjà un employé, Philippe Brest a l’intention d’embaucher deux autres personnes très prochainement. L’angevin d’adoption ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et ne manque pas de projets : « J’aimerais ouvrir d’autres Brandolini à Angers. J’ai également envie d’ouvrir des restaurants mettant en valeur les cuisines du monde. La cuisine, c’est la première porte qui nous permet de voyager sans avoir à bouger, ce qui tombe bien dans ces temps de confinement. »

Informations pratiques :

17 rue Valdemaine à Angers
Du lundi au samedi de 12h à 14h30 et de 19H à 21h30
En livraison avec les Frères Toque