Débutée le mercredi 10 septembre, la grève se poursuit au sein du service d’oncologie pédiatrique du CHU d’Angers. Les soignants réclament une prime mensuelle.
Le grève est reconduite au sein du service d’ oncologie pédiatrique – © FO
Le syndicat Force Ouvrière du CHU d’Angers indique que la grève a été reconduite au service d’oncologie pédiatrique. « Sur les treize lits de ce service, huit sont de soins intensifs, ce qui est censé permettre l’attribution d’une prime de 100 euros nets mensuels », indique le syndicat dans un communiqué. Selon les grévistes, la rémunération du personnel soignant de ce service n’est pas « équitable et juste », car cette prime n’est pas versée tous les mois et rarement à taux plein.
« Cette méthode permet surtout à la direction de réaliser des économies sur le dos du personnel soignant », déplore Force Ouvrière. Le mercredi 10 septembre, l’ensemble des soignants était en grève. Celle-ci a été reconduite après une assemblée générale. De nouvelles actions sont prévues dans les jours à venir annonce le syndicat.
Du côté du CHU d’Angers, la direction rappelle que l’établissement angevin « verse la prime d’exercice en soins critiques depuis 2022 dans le respect de la réglementation sur l’ensemble des services qui peuvent y prétendre ».
« Pour les unités mixtes – comme l’oncologie pédiatrique – ayant à la fois des lits d’hospitalisation complète et de soins critiques, la prime est versée en fonction du planning du professionnel et des profils de patients pris en charge comme c’est le cas dans la majorité des CHU. L’équipe du service d’oncopédiatrie a fait remonter des difficultés pratiques et de lisibilité quant à ces modalités de versement. Le dialogue social se poursuit sur ce sujet », ajoute le Centre hospitalier universitaire.
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