Zones d’activités : Angers Écologique et Solidaire prône un « urbanisme innovant »
Urbanisme

Zones d’activités : Angers Écologique et Solidaire prône un « urbanisme innovant »

Les élus du groupe Angers Écologique et Solidaire réclament un « urbanisme innovant » pour la future extension de la zone de l’Océane.

entrepôt-entreprise

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La zone d’activités de l’Océane, située à Verrières-en-Anjou, accueille notamment les plateformes logistiques d’Action et prochainement du groupe Gamm Vert. Les choix d’aménagement et d’urbanisme d’Angers Loire Métropole reviennent régulièrement à l’ordre du jour des conseils municipaux et communautaires.

Pour l’agrandissement prévu de la zone d’activités de l’Océane, les élus du groupe Angers Écologique et Solidaire proposent d’aménager ces zones d’activités d’une nouvelle manière.

« Les principes d’aménagement des zones d’activités sont restés sensiblement les mêmes depuis des décennies : une localisation en périphérie permettant une disponibilité importante de foncier à des prix attractifs ; une accessibilité essentiellement routière ; une séparation des fonctions (habitat, travail, circulation) qui a fait de ces zones de véritables enclaves économiques ; un aménagement dédié à l’entreprise sans demande de remise en état environnemental du site ou sans condition de production d’énergie renouvelable par exemple. Aujourd’hui, ces principes d’aménagement entrent en contradiction avec les objectifs de transition écologique que s’est fixée Angers Loire Métropole, visant à réduire la consommation d’espace et la dépendance à la mobilité routière, à réduire nos émissions de gaz à effet de serre, à préserver les espaces de stockage de carbone, à promouvoir une relocalisation de notre alimentation, à développer une économie circulaire… », estiment les élus d’AES.

« En pleine assises de la transition écologique d’Angers Loire Métropole, le projet d’extension de la ZAC Océane devrait être le moment d’impulser enfin de nouvelles façons de (a)ménager notre territoire », ajoutent-ils.

Les élus font des propositions « qui peuvent être expérimentées à court terme » : « demander des garanties sur les retombées économiques locales des nouvelles activités en fixant un nombre d’emplois minimal créé par hectare artificialisé ; inciter la création de zones d’activités « réversibles », à travers la promotion de bâtiments démontables, déplaçables, recyclables afin d’offrir un plus grand choix dans l’usage futur de ces terres selon l’évolution de l’économie ; promouvoir la densification de la zone d’activités via des dispositifs incitant en amont aux mutualisations de services, de locaux, de restauration, de parkings, etc. ; élaborer un plan de déplacement en amont de l’implantation des entreprises en privilégiant les transports en commun, les déplacements doux, le covoiturage… ;  éxiger une production énergétique renouvelable minimale sur les nouveaux bâtiments construits. »