À Trélazé, une opération de lutte antivectorielle sera menée dans la nuit du 11 au 12 septembre, à la suite de la confirmation d’un cas de dengue importé dans le quartier de La Chevalerie.
L’ARS déploie une opération de lutte antivectorielle après un cas de dengue à Trélazé. – © Fotolia
L’Agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire organise une opération de lutte antivectorielle dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 septembre à Trélazé. Cette décision fait suite à la confirmation d’un cas de dengue chez une personne récemment revenue d’un séjour dans une zone où circule le virus.
L’intervention concernera le quartier de La Chevalerie et vise à éliminer les moustiques tigres adultes susceptibles d’avoir piqué la personne malade durant sa période de virémie, c’est à dire, au moment où le virus est présent dans le sang et peut être transmis à l’insecte.
« Les enquêtes épidémiologique et entomologique menées par l’ARS Pays de la Loire ont permis de confirmer que ce quartier a été fréquenté par cette personne durant sa période de virémie, ainsi que la présence de nombreux moustiques tigres adultes et larves dans un rayon de 150 mètres autour du principal lieu fréquenté », indique l’ARS.
Le traitement, prévu entre 22 heures et 1 heure du matin, consistera en une pulvérisation ciblée autour du site fréquenté.
Une mesure exceptionnelle
Les habitants du périmètre concerné seront informés par affichage et distribution de flyers. Ils sont invités à « demeurer à l’intérieur pendant l’intervention pour éviter toute exposition au nuage de pulvérisation, fermer portes et fenêtres, couper la ventilation, rentrer les animaux domestiques et leurs gamelles, protéger les animaux aquatiques et à sang froid, couvrir ou déplacer les ruches, couvrir piscines, bassins, bacs à sable, rentrer le linge, mobilier de jardin, jouets ou les couvrir. Après l’intervention, il est conseillé de nettoyer les meubles de jardin, jeux d’enfants, ainsi que de laver les fruits et légumes du potager avant consommation ».
Le traitement est programmé de nuit « période durant laquelle le moustique tigre est au repos, afin de limiter l’exposition des habitants au produit pulvérisé, mais aussi de réduire l’impact sur la biodiversité, notamment les insectes pollinisateurs ».
Selon l’ARS, ce type d’intervention reste « exceptionnel » et n’est déclenché « qu’en cas de risque avéré de transmission d’arboviroses comme la dengue, le chikungunya ou le virus Zika ». L’objectif est d’éliminer les moustiques adultes qui auraient pu se contaminer afin d’éviter toute chaîne de transmission locale.
L’ARS rappelle par ailleurs que la dengue est transmise à l’être humain par piqûre de moustique tigre. Souvent asymptomatique, elle peut provoquer fièvre brutale, douleurs musculaires et articulaires, céphalées ou éruptions cutanées. La plupart des formes sont bénignes, mais certaines peuvent évoluer vers des complications nécessitant une hospitalisation. Aucun traitement spécifique n’existe, la prévention reposant sur les mesures de protection contre les piqûres.
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