Au sein du passage couvert du site Métamorphose, à Saint-Serge, Le Pod a mis en place une offre de restauration ouverte à tous composée de cinq foodtrucks qui se relaient chaque midi.

Tantoast, porté par Alexis Ramond, est présent au Pod les mercredis midis. – © Angers.Villactu.fr
À Saint-Serge, l’espace de coworking Le Pod propose depuis cet automne une offre de restauration assurée par cinq foodtrucks qui se relaient chaque midi de la semaine. Installés sous le passage couvert du site Métamorphose, ils visent à offrir un service régulier aux usagers du coworking comme aux habitants et salariés du quartier.
« L’objectif est d’avoir une offre du lundi au vendredi pour que les habitudes se créent autant chez les coworkers que pour les habitants du quartier ou les étudiants », explique Matthieu Lecoq, directeur adjoint de la filiale Le Pod coworking.
Cinq propositions culinaires différentes
La présence de foodtrucks figurait dès le début projet Métamorphose, porté par le groupe Giboire dans le cadre du concours Imagine Angers. Le passage central devait être plus qu’un espace architectural, en accueillant une activité quotidienne : « Pour qu’on y passe, il faut qu’il y ait de l’activité. C’est pourquoi le lieu propose une offre de restauration les midis et est aussi privatisable pour des événements privés », résume Matthieu Lecoq.
Tous les midis, du lundi au vendredi, chaque foodtruck apporte des influences culinaires différentes. Le lundi, la crêperie mobile Sarah’zin, tenue par Prisca Pascual Sanz, propose crêpes et galettes, avec la possibilité de les acheter non garnies à emporter. Le mardi, Angélique Manceau d’O Sakura Sushi prépare ses sushis, faits le matin même.
Le mercredi, Tantoast, porté par Alexis Ramond, propose des sandwichs snackés et des soupes. Le jeudi, la cuisine réunionnaise de Valérie Faure, sous l’enseigne Cœur Kreol, s’installe sous le passage. Le vendredi, Angélica et Emmanuel Pavageau, de Viva La Vida Food Lab, mettent en avant des plats d’inspiration mexicaine.
« La plupart assurent un service entre 11 h 30 et 14 h, parfois avec une option de click and collect. Tous proposent également des desserts », complète Matthieu Lecoq.
Si les foodtrucks se sont installés seulement depuis quelques semaines, la fréquentation augmente déjà progressivement : « Le voisinage commence à prendre l’habitude, tout est affaire d’usage sur ce type d’offre », note Matthieu Lecoq.
Le site pourrait accueillir jusqu’à trois foodtrucks par jour à terme, en fonction de la demande et des candidatures des restaurateurs. Les emplacements, payants, sont attribués au trimestre et peuvent être renouvelés.
Par Eline Vion.
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