Ils étaient un peu plus de 300 dans les rues d’Angers ce samedi 14 juin pour réclamer un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza.

Les prises de parole se sont succédées sur la place du Ralliement – © Angers.Villactu.fr
Syndicats, associations, ou encore parti politique, avaient appelé à manifester ce samedi 14 juin, afin de dénoncer les « exactions commises à Gaza ». Un peu plus de 300 personnes ont répondu à l’appel, se rassemblant en milieu d’après-midi sur la place du Ralliement.
Quelques jours après l’opération d’arraisonnement menée sur le voilier « Madleen », de l’organisation Coalition de la flottille de la liberté, et au moment même où la tension grandit entre l’Iran et Israël, l’ancien président de l’association France Palestine solidarité (AFPS) en Anjou a alerté sur « la gravité extrême de la situation » et « la fuite en avant du gouvernement d’extrême droite israélien ».
Annie Delrue, militante au sein de La France insoumise (LFI), a quant à elle rappelé que trois membres de l’équipage du voilier sont encore retenus en Israël, dont le journaliste français Yanis Mhamdi, son compatriote marin Pascal Maurieras et le Néerlandais Marco Van Rennes. « Cela fait 615 jours que les Palestiniens de Gaza subissent le pire, sans parler de la famine qui aura de graves conséquences notamment chez les enfants. Le silence pesant sur Gaza se brise progressivement », a-t-elle ajouté
« Le vent tourne, a estimé Jean-Yves Dubré, l’actuel président de l’association France Palestine solidarité (AFPS). C’est maintenant qu’il faut se faire entendre. Ces criminels doivent être stoppés par la mobilisation internationale. Les nouvelles opérations menées en Iran ont aussi pour objectif de détourner l’attention de l’opinion publique du génocide en cours à Gaza ».
Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé de Gaza, depuis le début du conflit en octobre 2023, 55 104 morts et 127 394 blessés ont été comptabilisés. Ces données sont régulièrement reprises et jugées crédibles par des organisations internationales telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONU, Human Rights Watch et Médecins sans frontières, faute d’alternative fiable sur le terrain.

Plus de 300 personnes étaient présentes place du Ralliement – © Angers.Villactu.fr
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