Un nouveau tiers-lieu regroupant coworking et restauration va ouvrir ses portes à Belle-Beille
Société

Un nouveau tiers-lieu regroupant coworking et restauration va ouvrir ses portes à Belle-Beille

Un nouveau tiers-lieu appelé la Bulle en Bois ouvrira ses portes d’ici l’été 2024 dans le quartier de Belle-Beille à Angers. Espace polyvalent, il aura pour objectif de réunir écologie, convivialité et travail dans un seul et même endroit.

Le tiers-lieu se situera au 9 et 11 rue Alexandre Fleming, dans le quartier de Belle-Beille à Angers. – © DR

Un café-cantine, un espace de coworking, des ateliers parents-enfants et un fablab, réunis en un seul endroit ?  C’est ce qu’ambitionne la Bulle en Bois, un tiers-lieu qui ouvrira ses portes avant l’été 2024 dans le quartier de Belle-Beille, à Angers.

Porté par Sandrine Baudouin, ancienne professeure des écoles et éducatrice Montessori, ainsi que Nicolas Pouillard, ingénieur informatique de métier, le projet vise à combiner des espaces de vie et de travail accessibles à tous, avec une attention particulière portée aux besoins des parents.

« Nous sommes tous les deux parents et nous souhaitions créer un endroit qui accueille les enfants en toute tranquillité, mais qui plaise aussi aux travailleurs et étudiants du quartier », explique Sandrine Baudouin.

Un lieu multifonctionnel

C’est au 11 rue Alexandre Fleming que le projet a pris racine. Le bâtiment est occupé par des entreprises, auxquelles viendront s’ajouter des activités, propres au tiers-lieu de la Bulle en Bois.

Le rez-de-chaussée du bâtiment comprendra un café-cantine proposant une alimentation bio, locale, zéro déchet et principalement végétale : « L’espace sera kids friendly et des alternatives au végétal seront proposées pour que chacun puisse s’y retrouver ».

À deux pas du campus de Belle-Beille et du tramway, le café-cantine souhaite devenir un lieu fédérateur entre étudiants, travailleurs et familles. – © DR

Une Maison d’Assistantes Maternelles (MAM) Montessori pouvant accueillir quatre jours par semaine des enfants ouvrira également ses portes, ainsi que des ateliers destinés aux parents et aux enfants.

« Cette combinaison facilitera la vie des parents qui souhaitent utiliser les espaces de coworking tout en ayant leurs enfants à proximité », indique la cofondatrice.

À l’étage, un espace de coworking comprenant des bureaux individuels et partagés, ainsi qu’une salle de réunion seront aménagés, « pour des travailleurs nomades ou des personnes qui souhaitent installer une activité ».

La Bulle en Bois proposera également un fablab équipé d’outils de fabrication numérique tel qu’une découpeuse et graveuse laser, ainsi que des ateliers ouverts aux entreprises.

Un projet vertueux

Si l’ouverture est prévue avant l’été 2024, les travaux vont de bon train au 9 et 11 rue Alexandre Fleming. Les deux bâtiments connaissent une rénovation écologique, avec l’installation d’un bardage en bois et d’une isolation en paille, un matériau qui a l’avantage de ne pas avoir de dégagement toxique et d’être peu gourmand en eau.

Pour améliorer la performance énergétique du site, la prochaine étape consiste en l’installation de panneaux solaires sur le toit, qui viendront compléter ceux déjà présents sur les carports du parking, ainsi que le changement des fenêtres.

Sandrine Baudouin et Nicolas Pouillard, les cofondateurs du projet, espèrent une ouverture d’ici l’été 2024. – © Angers.Villactu.fr

Mais derrière le projet se cache aussi une envie de créer un espace unique et exemplaire.

« La Bulle en Bois aspire à devenir un lieu de rencontres et de coopération pour les habitants du quartier, mais aussi pour tous les angevins qui souhaitent découvrir le projet. C’est tout l’avantage d’un tiers-lieu qui, comme un catalyseur, favorise le lien social et encourage la collaboration entre les acteurs locaux. Il y a de la place pour tout le monde », explique Sandrine Baudouin.

À l’avenir, les deux cofondateurs espèrent une pérennisation de l’initiative dans le temps : « Notre objectif est de nous dire que dans dix ans, la Bulle en Bois n’a plus besoin de nous. Nous impulsons le projet, mais c’est un lieu vivant, qui évolue et qui deviendra peut-être quelque chose que nous n’avions pas imaginé ».

Par Eline Vion.