Transports scolaires Aléop en Maine-et-Loire : près de 18 000 élèves attendus
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Transports scolaires Aléop en Maine-et-Loire : près de 18 000 élèves attendus

À partir de lundi, près de 140 000 élèves ligériens utiliseront les transports scolaires Aléop, dont près de 18 000 dans le Maine-et-Loire. Parmi les nouveautés, une hausse du tarif annuel par enfant.

Près de 18 000 élèves sont inscrits dans le Maine-et-Loire – © P.Chabot

Gérés par la Région, les transports scolaires Aléop reprennent du service à partir de ce lundi 1er septembre. À l’échelle des Pays de la Loire, près de 140 000 élèves empruntent chaque jour l’un des 3 300 circuits. Dans le Maine-et-Loire, ils seront près de 18 000 élèves à utiliser ce service de transport scolaire financé à 90 % par la Région, qui y consacre un budget annuel de plus de 177 millions d’euros. Cette année, le tarif annuel par enfant s’élève à 170 euros, soit une augmentation de 20 euros par rapport à l’année passée.

« Cette hausse du tarif s’explique par l’inflation et notre volonté de maintenir un niveau élevé de qualité du service proposé aux usagers », explique Sylvie Beillard, conseillère régionale déléguée aux mobilités de proximité dans le Maine-et-Loire. « Il s’agit d’un tarif équivalent à ce qu’il pouvait être lorsque le service était géré par le Département il y a huit ans », complète Olivier Pichot, responsable du service dans le Maine-et-Loire. La gratuité dès le troisième enfant transporté sur le réseau Aléop reste quant à elle d’actualité, ainsi que le tarif réduit à 90 € pour les enfants scolarisés en regroupement pédagogique intercommunal (RPI).

Près de 18 000 élèves inscrits dans le Maine-et-Loire

À ce jour, avec près de 18 000 élèves inscrits dans le Maine-et-Loire, le service Aléop enregistre une baisse des effectifs de l’ordre de 300 à 400 élèves. Le nombre de circuits (322) reste stable, tout comme les points d’arrêt (1 670). « Nous avons eu 200 demandes de création de nouveaux points d’arrêt. Toutefois, nous ne pouvons pas répondre favorablement à chaque demande », justifie Sylvie Beillard. « Nous avons accepté 30 % des demandes. Dans le même temps, des points d’arrêt ont été fermés faute d’élèves », ajoute Olivier Pichot.

Si les inscriptions sont possibles tout au long de l’année, pour les familles qui veulent procéder à une inscription après le 16 juillet, une majoration de 50 euros s’applique. « Nous avons eu plus de 2 000 élèves qui se sont inscrits sur le tard l’année dernière. Cela a un impact conséquent sur l’organisation des circuits. Toutefois, la majoration ne s’applique pas pour ceux qui auraient un justificatif valable expliquant l’inscription tardive », souligne Olivier Pichot.

De nouvelles formations

Après une période de pénurie de conducteurs de cars, les transporteurs ont réussi à inverser la tendance, notamment en augmentant les salaires. En complément, de nouvelles formations ont été lancées, dont un CAP C4A (Conducteur agent d’accueil en autobus et autocar) qui est proposé à partir de cette année au lycée Jean Rondeau à Saint-Calais, dans la Sarthe, et au lycée professionnel Joseph Wresinski, à Angers.

« Le secteur, qui représente près de 6 000 conducteurs dans la région, a travaillé sur le renouvellement et le rajeunissement de ses effectifs. Tandis qu’auparavant il était nécessaire d’attendre 21 ans pour se former à la conduite des transports en commun, l’âge a été abaissé à 18 ans », avance Grégory Cordier, président régional de la FNTV (Fédération nationale des transports de voyageurs).

Si la rentrée aura bien lieu à Saint-Calais, celle prévue au sein du lycée angevin pourrait ne pas avoir lieu, faute d’élèves. « Il est toujours possible pour des candidats de dernière minute de se manifester », rappelle Olivier Pichot.

Par Sylvain Réault

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