Après une hausse de 3 % des tarifs du réseau Irigo en 2024, une nouvelle augmentation a été votée ce lundi 12 mai par les élus d’Angers Loire Métropole.
Les tarifs des transports en commun vont augmenter – © Archives Angers.Villactu.fr
Les tarifs des transports en commun pour les usagers du réseau Irigo augmenteront cette année. Il y a un an, ces derniers avaient déjà augmenté de 3 %, provoquant la colère de certains usagers. « Grâce à la nouvelle offre de service, nous avons eu une augmentation significative du nombre d’abonnés », souligne Corinne Bouchoux, chargée de la Transition écologique et des Mobilités. 73 500 étaient abonnées en 2024, contre 69 000 en 2023, et 61 700 en 2019.
En 2024, les recettes tarifaires se sont élevées à 18,3 millions d’euros permettant de couvrir 23,3 % du coût de fonctionnement du service. Cependant, « compte tenu du niveau général d’inflation et de l’augmentation des coûts de fonctionnement des transports publics », les élus ont décidé d’une hausse des tarifs de 1,7 % en moyenne cette année. « Malgré cette hausse, nous avons des tarifs qui sont en baisse. Par exemple, les moins de 26 ans bénéficient de tarifs inférieurs à ceux de 2019. Par ailleurs, je rappelle que le réseau est gratuit pour les moins de six ans et lors des sorties scolaires », avance Corinne Bouchoux.
Le quotient familial maximum permettant l’accès aux abonnements réduits sera par ailleurs porté de 750 € à 765 €, « afin d’accompagner la revalorisation des abonnements et des minimas sociaux ».
Après plusieurs années sans évolution, les tarifs du service Mouv’Irigo évoluent également.
La gratuité toujours pas envisagée
Pour le groupe d’opposition « Demain Angers », Claire Schweitzer a regretté « l’absence d’un débat constructif sur la question de la tarification des transports en commun ». Évoquant la gratuité des transports en commun, « même partielle, pour un certain public, ou à des moments précis de l’année », l’élue dénonce une politique « petit bras ».
Pour Corinne Bouchoux, « la gratuité est une fausse bonne idée, car il y a toujours quelqu’un qui paye au bout, et c’est le contribuable. Après, si vous avez un plan d’augmentation massive des impôts, c’est autre chose ».
Par Sylvain Réault.
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