Urbanisme

Quel avenir pour notre territoire ?

Le conseil de développement a travaillé pendant plus de deux ans sur l’élaboration d’un rapport sur l’avenir du territoire angevin. Ce rapport amène à réfléchir sur l’avenir, l’environnement, les transports, l’économie et la ville que nous souhaitons pour demain.

Le rapport des membres du conseil de développement a été remis en fin d’année dernière aux élus. Cette réflexion de plus de 100 pages permet de se poser différentes questions concernant l’avenir du territoire angevin : Comment maîtriser l’étalement urbain, comment se déplacer dans la ville de demain, comment développer l’économie du territoire ? De nombreuses questions auxquelles les membres du conseil de développement ont tenté de répondre.

La contribution du Conseil au Document d’Orientations Générales (DOG) est organisée autour de trois thèmes centraux : l’environnement, l’économie et la cohésion sociale. Le DOG est un des trois grands documents qui composent le SCOT (Schéma de cohérence territoriale).

Pour le conseil, il est indispensable de maîtriser l’étalement urbain. Il préconise de créer de nouveaux pôles urbains au sein du pays Loire Angers. Les nouveaux quartiers de l’agglomération (plateau Capucins, Trélazé, St Barthélémy…) ne devront pas être des cités dortoires mais devront disposer de commerces, d’équipements sportifs ou culturels, de services…

Pour le conseil « il sera nécessaire  de dynamiser les activités agricoles en veillant à préserver l’équilibre ville-campagne. En ce sens, il propose qu’un seuil global intangible pour la conversion d’espaces agricoles en nouvelles zones urbaines soit fixé. […] Dans l’objectif de répondre aux enjeux du développement durable, le Conseil de Développement insiste sur l’importance de l’identification d’une trame verte et bleue dans le pôle métropolitain. »

La deuxième ligne du tramway est également évoquée. Pour les membres du conseil, il est impératif de définir rapidement un tracé pour la deuxième ligne même si celle-ci ne doit voir le jour que dans cinq à dix ans. Le conseil estime qu’il n’est « pas possible d’anticiper les transformations urbaines de demain si ce tracé n’est pas défini dès à présent […] La priorité doit être donnée aux transports collectifs et aux modes doux, même si la création de nouvelles voies routières comme la liaison sud, peut s’avérer indispensable ».

L’attractivté du territoire a bien évidemment son importance pour le conseil. Il pense qu’il serait important de développer les différents campus de l’agglomération et qu’ils soient mieux desservis par les transports en commun. Il est également important de structurer l’espace urbain par des pôles tertiaires pouvant devenir de véritables centralités.

Source : Ouest-France