Une étude urbaine va être lancée pour l’aménagement des boulevards et places de la Doutre. La désignation de l’équipe de maîtrise d’œuvre interviendra après les prochaines élections municipales.
La place Bichon sera réaménagée – © Angers.Villactu.fr
À l’occasion du dernier conseil municipal avant une pause estivale, les élus de la ville ont acté le lancement d’une étude urbaine pour l’aménagement des boulevards et places du quartier de la Doutre. Cette étude devra aboutir à un plan guide qui permettra d’avoir une vision et une stratégie sur les aménagements et projets à venir pour ce secteur de 8 hectares, du boulevard Daviers, en passant par les places Sainte-Thérèse et Bichon, le boulevard Georges Clemenceau, la place Monprofit et le boulevard Gaston Dumesnil.
« Les places sont davantage des parkings. Les boulevards sont suffisamment larges afin que l’on puisse y réaliser des pistes cyclables sécurisées. Il faudra toutefois prendre en compte les polarités commerciales afin de laisser suffisamment de stationnement », avance Christophe Béchu.
Le secteur est également amené à évoluer, avec l’ouverture des nouvelles urgences du CHU d’Angers dont l’accès se fera par le boulevard Daviers et avec la nouvelle vie du lycée professionnel des Buissonnets qui accueillera des activités médicales.
Selon le calendrier établi, l’équipe de maîtrise d’œuvre sera désignée en décembre 2026, soit quelques mois après les élections municipales.
« Cette délibération est pour le moins originale, a estimé Yves Auregan (EELV) du groupe Demain Angers. Elle ne valide ni un projet, ni une étude, ni un budget, ni un calendrier précis, mais elle acte juste que les services de la Ville vont réfléchir. Le but est peut-être de dire aux habitants de la Doutre qu’ils n’ont pas été oubliés. Les aménagements des places Bichon et Sainte-Thérèse figuraient noir sur blanc sur le programme électoral de la majorité. Certes, il y a eu la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, mais au cours du mandat il avait été annoncé un début des travaux en 2024. Visiblement, depuis, les priorités ont changé ».
« Comme dans beaucoup de collectivités, il a été compliqué de réaliser tout ce que nous avions prévu, lui a répondu Roch Brancour, adjoint à l’urbanisme. Vous choisissez de voir le côté négatif des choses, c’est dommage. Ce périmètre d’étude est beaucoup plus ambitieux que de refaire quelques places ».
Lors du vote, les élus d’opposition se sont abstenus.
Par Sylvain Réault.
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