Logement : « il faut répondre à l’urgence » estiment les écologistes
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Logement : « il faut répondre à l’urgence » estiment les écologistes

Après le refus de l’État de classer l’agglomération angevine en « zone tendue », les élus et militants écologistes estiment qu’il faut « répondre à l’urgence ».

immeuble - logement

L’agglomération angevine ne sera pas classée en « zone tendue » – © Adobe Stock

Il y a quelques semaines, l’État a refusé de classer l’agglomération angevine en « zone tendue ». Cette décision aurait pourtant permis de soulager le marché immobilier local. Selon les élus et militants d’Europe Écologie Les Verts, cette décision « sonne comme un coup de tonnerre pour les angevines et les angevins à la rencontre desquels nous sommes allés cette année et qui ont signé notre pétition, locataires et propriétaires bailleurs confondus ».

« Le défi de la transition écologique justifie que l’on puisse avoir la possibilité d’habiter en ville quand on y travaille ou qu’on y étudie. A l’heure où le logement, besoin vital et droit fondamental, est de loin le premier poste de dépense des ménages, cette décision est cynique et incompréhensible. Selon le ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires, notre ville n’est pas en situation tendue depuis assez longtemps ! L’Etat devrait intervenir avant que la situation ne s’aggrave plutôt que de laisser les tensions et la désespérance sociale s’accentuer C’est pourquoi nous demandons dès à présent au président de l’agglomération de déposer à nouveau un dossier pour demander à l’Etat ce classement en zone tendue : car nous sommes dans une situation d’urgence ! », écrivent Sophie Briand-Boucher, co-coordinatrice du groupe local EELV à l’agglomération, Romain Laveau, référent communication EELV, Elsa Richard, conseillère municipale à Angers et Léa Vernerey, co-coordinatrice des Jeunes Ecologistes Angers 49.

Selon eux, Angers Loire Métropole a des leviers d’action pour « faire face à l’urgence et impulser une politique sociale du logement à la hauteur des enjeux ». Ils demandent ainsi « la relance de la construction de logements sociaux, y compris sur les villes de première couronne ; une vraie régulation de la location courte durée, type Airbnb, pour faire baisser la pression ; la mise en place d’un établissement public foncier pour retrouver des prix acceptables et la réquisition de logements vides pour faire face à l’urgence ».