L’Istom, huitième école d’ingénieurs de la ville
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L’Istom, huitième école d’ingénieurs de la ville

L’Istom, école supérieure d’agro-développement international, a été inaugurée officiellement ce jeudi soir, deux mois après avoir accueilli ses 500 étudiants.

Istom

Créée en 1908 au Havre, l’Istom était présente à Cercy Pontoise (Val-d’Oise) depuis 1991. Après des premiers contacts en 2015, l’école supérieure d’agro-développement international a décidé de s’implanter sur le campus de Belle-Beille, à Angers. Un peu plus d’un an de travaux auront été nécessaires pour accueillir les 500 élèves, les 33 salariés permanents et la centaine de vacataires que compte l’Istom.

Ecole supérieure d’agro-développement international, l’Istom forme, en cinq années après le bac, des ingénieurs spécialistes de la filière agricole dans les pays en développement. Elle compte à ce jour 3 000 diplômés présents dans 114 pays.

« Nous touchons dans cette école les grands défis auxquels sont confrontés ces pays, tels que les problèmes de la sécurité alimentaire, du réchauffement climatique, de la durabilité de l’agriculture ou encore les ressources en eau », a expliqué Patrice Auguste, Président du conseil d’administration de l’Istom.

« Après 25 ans passés à Cergy Pontoise, nous avons considéré que les conditions de notre développement n’étaient plus réunies. Nous avons trouvé à Angers des partenaires à l’écoute qui comprenaient la valeur de notre formation. Il est vrai qu’Angers n’était pas forcément la première destination que nous avions imaginé en tant que parisiens, mais nous avons trouvé ici une communauté scientifique autour du végétal idéale pour le développement de notre école », a ajouté Patrice Auguste.

Istom

« Pour l’accueil de cette école, nous avions plusieurs villes concurrentes, je me réjouis que l’Istom n’ait pas choisi Montpellier. Avec cette huitième école d’ingénieurs, nous franchissons symboliquement le cap des 40 000 étudiants sur le territoire angevin. Nous comptons également désormais 3 500 étudiants dans le végétal permettant ainsi de renforcer le pôle de compétitivité à vocation mondial », a déclaré Christophe Béchu.

Le coût global du projet s’élève à 10,2 millions d’euros. La Région a apporté 2,5 millions d’euros et Angers Loire métropole 3,4 millions.

Johanne Guichard de l’agence GO-A est l’architecte du bâtiment ayant fait la part belle aux matériaux renouvelables avec le bois comme fil conducteur de l’ensemble du site. Situé face à l’ESSCA, au croisement du boulevard Beaussier et de la rue Lakanal dans le quartier de Belle-Beille, le bâtiment de 4 500 m² sur trois niveaux compte notamment deux amphithéâtres, seize espaces de travail appelés « boxes projet » pouvant être déplacés, trois laboratoires, un studio de musique et un de radio, ainsi que deux salles informatiques.