Les hôteliers angevins redoutent « des faillites en cascade »
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Les hôteliers angevins redoutent « des faillites en cascade »

Hôtel

Le club hôtelier d’Angers qui fédère 35 hôtels indépendants et de chaînes de la métropole angevine se dit « abasourdi par cette mesure de re-confinement qui est un coup dur pour notre activité.
Nous étions déjà en souffrance due à une activité ralentie par l’augmentation du télétravail puis des mesures de couvre-feu. Avec ce re-confinement, les prochains mois vont être difficiles pour l’hôtellerie. Avec la fermeture contrainte des restaurants, les déplacements de loisir interdits, le secteur du tourisme est fortement perturbé ».

« Nous ne pouvons pas commenter ni juger les problématiques médicales et nous allons devoir nous conformer aux décisions prises mais cette fermeture imposée des restaurants et de beaucoup de commerces est une catastrophe en chaine pour toute une économie », poursuit-il dans un communiqué.

« Nous souhaitons rester positifs et continuer à servir la destination en accueillant la clientèle professionnelle qui a besoin de se déplacer. Les hôtels n’étant pas soumis à fermeture administrative beaucoup d’entre nous restent ouverts pendant ce re-confinement. D’abord parce qu’il subsiste une clientèle d’affaires qui a besoin de séjourner à l’hôtel. Ensuite parce que ce sont souvent nos clients fidèles à qui nous devons une continuité de service », note Nathalie Busson, Présidente du club hôtelier d’Angers.

Les hôteliers assurent que « tout est en œuvre pour accueillir nos clients dans les meilleures conditions et en toute sécurité par le maintien des protocoles sanitaires rigoureux.
Mais aussi en leur apportant l’assurance de pouvoir se restaurer à l’hôtel grâce à l’organisation de solutions de dîner sous forme de plateaux-repas, plats cuisinés en bocaux et snacking servis en chambre ».

« Nous espérons beaucoup que nos offres et notre adaptabilité puissent nous apporter un minimum de trésorerie et maintenir nos établissements à flots. L’activité hôtelière reste cependant très faible avec des taux d’occupation au plus bas, certains pensent même ne pas pouvoir tenir, prévient Nathalie Busson. Nous craignons des faillites en cascade si l’Etat n’a pas une politique de soutien plus forte qu’au dernier confinement ».