Pendant cinq jours, du 21 au 25 mai, le Maine Stream Festival proposera à Angers une série d’événements autour des musiques électroniques.
Une dizaine de collectifs répondent présent à la première édition du Maine Stream Festival. – © Adobe Stock
Du 21 au 25 mai, la ville d’Angers accueillera la première édition du Maine Stream Festival, un événement porté par l’association Unted dédié aux musiques électroniques. Réparti sur plusieurs lieux, le festival articule rencontres, concerts, open airs et ateliers. La semaine s’ouvrira dès le 17 mai avec un premier événement orchestré par Radio Campus Angers.
Fondé par un groupe de quatre bénévoles souhaitant créer une alternative culturelle à Angers, le festival revendique une programmation éclectique et une organisation collaborative. « Il s’agit à l’origine de rassembler nos compétences pour proposer un projet culturel accessible, à taille humaine, ancré dans le territoire », indique Thibault Renoncourt, président de l’association Unted.
L’événement entend mettre en valeur une dizaine de collectifs issus de la scène indépendante tout en conservant une programmation éclectique et gratuite : « Il y a encore des idées reçues sur la musique électronique. On veut contribuer à casser cette image en montrant sa diversité et son pouvoir de rassemblement », poursuit le président.
Un « before » mené par Radio Campus Angers
Le samedi 17 mai, la plaine Saint-Serge accueillera un premier rendez-vous intitulé Maine in Campus, coorganisé avec Radio Campus Angers.
La radio, qui compte près de 150 bénévoles et 70 émissions à l’antenne, proposera dès 15 h, une émission en direct qui précédera une série de DJ sets successifs, avec notamment EddySco B2B DJ Coinx, Nadine LaBeija, MICRO-VEGAS, Dirty Nico et Gape Wert en B2B avec Le Tatus, et ce, jusqu’à 23 heures.
« Il y aura un mélange de styles électro et des intervenants pour interroger la place des musiques électroniques dans la vie nocturne angevine. L’idée, c’est de montrer toute la diversité de ce genre musical et pas seulement ce qu’on entend sur les radios mainstream. C’est aussi défendre une musique longtemps considérée comme une sorte de sous-genre, mais qui mérite une vraie reconnaissance. Le plateau sera comme un soutien aux scènes électro, techno et indépendantes », explique Hugo Checinski, coordinateur de la rédaction de Radio Campus Angers.
L’installation sonore sera assurée par des équipements alimentés à l’énergie solaire, fournis par le collectif Solar Créative : « On utilisera le système de son Pikip alimenté à l’énergie solaire, parce que ça fait totalement sens avec notre démarche. Un événement festif peut aussi être responsable », poursuit-il.
Sur place, un stand de linogravure et un bar à paillettes seront présents, ainsi qu’une buvette et un food-truck de nourriture traditionnelle mexicaine.
Une programmation aux quatre coins du centre-ville
Le mercredi 21 mai, le festival débutera officiellement par une conférence sur l’histoire des cultures clubs au Digital Village, suivie d’un DJ set. En soirée, une première programmation est prévue à La Loge Angevine.
Le jeudi 22 mai marquera un temps fort avec un open air à la Bibliothèque universitaire Saint-Serge. La soirée se poursuivra au Joker’s Pub avec un set de DJ locaux.
La journée du vendredi 23 mai concentrera plusieurs soirées thématiques. Le collectif Maine in U.K. prendra place au Héron Carré, tandis que d’autres propositions sont prévues à La Cour, au Cercle Rouge, à La Ptite Ardoise et au Joker’s Pub. Tous les lieux accueilleront des artistes issus de collectifs locaux ou régionaux.
Le samedi 24 mai, la plaine Saint-Serge sera de nouveau investie pour un format élargi avec deux scènes, un village de stands (friperies, restauration, bar, animations), et des concerts en continu de 14 h à 23 h. Un atelier de mixage et de musique assistée par ordinateur aura lieu dans l’après-midi au Digital Village. La journée s’achèvera par une soirée techno organisée à L’Entrepôt Café.
Enfin, le dimanche 25 mai, le festival se clôturera par un événement organisé par le collectif Bombx Prod au boulodrome de la Baumette.
Pour 2026, l’association n’exclut pas une nouvelle édition : « Si on sent que le format fonctionne, qu’il garde du sens pour les collectifs, pour les bénévoles, alors oui, on poursuivra. Mais il faut que ça vienne d’une impulsion collective », explique Thibault Renoncourt.
La programmation complète est à suivre sur la page Instagram du Maine Stream Festival.
Par Eline Vion.
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