Selon les derniers chiffres dévoilés par l’Insee ce jeudi 29 décembre 2022, le Maine-et-Loire continue de gagner des habitants. La ville d’Angers stagne avec seulement vingt-six habitants supplémentaires en un an.
L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) présente ce jeudi 29 décembre 2022 les derniers chiffres du recensement de la population. Au 1er janvier 2020, la région des Pays de la Loire comptait 3 832 120 habitants, soit une hausse moyenne chaque année de 23 580 habitants (+0,6 %) entre 2014 et 2020. Les Pays de la Loire se classent au troisième rang des régions métropolitaines pour leur rythme de croissance, derrière la Corse et l’Occitanie.
Maine-et-Loire : une population qui continue de croître
Au 1er janvier 2020, 820 713 personnes résidaient en Maine-et-Loire, soit 2 452 habitants supplémentaires en un an. Entre 2014 et 2020, le département a gagné 16 020 habitants, l’équivalent de la commune de Loire-Authion. La population progresse de 0,3 % en moyenne chaque année, soit 2 670 habitants de plus par an entre 2014 et 2020. Ce rythme est moins soutenu que celui de la région, mais comparable à celui de la France métropolitaine. Le Maine-et-Loire se place ainsi au 34e rang des départements métropolitains.
La ville d’Angers à l’arrêt
Lors du précédent recensement, la ville d’Angers avait gagné 1 342 habitants supplémentaires en un an. La hausse est cette année beaucoup plus mesurée. Entre 2019 et 2020, Angers n’a gagné que 26 habitants. Un coup d’arrêt pour la préfecture de Maine-et-Loire qui reste toutefois la ville la plus peuplée de la région derrière Nantes avec 155 876 habitants. Toutefois, en six ans, Angers a gagné en moyenne 805 habitants (2014 – 2020), soit le deuxième plus fort gain de population de la région.
L’agglomération angevine grossit
« Angers Loire Métropole se distingue par sa croissance démographique particulièrement élevée, avec une augmentation de sa population de + 0,7 % sur les périodes 2009-2014 et 2014-2020. La métropole contribue pour 83 % à la dynamique démographique du département. Ce gain de population représente 9 % de l’augmentation de la population régionale », indique l’Insee.
Si Angers est à l’arrêt, les communes de l’agglomération angevine continuent à se développer. Sur un an, plusieurs villes ont gagné des habitants : 391 à Loire-Authion, 284 à Avrillé, 159 à Montreuil-Juigné, 95 à Trélazé ou encore 89 à Beaucouzé. D’autres communes perdent cependant des habitants, comme les Ponts-de-Cé (- 230), Bouchemaine (-17) ou Saint-Barthélémy-d’Anjou (-3).
Cholet gagne des habitants, Saumur en perd…
Cholet qui perdait des habitants sur la période 2009-2014 en gagne désormais. La ville a ainsi gagné 320 habitants entre 2019 et 2020. Entre 2014 et 2020, la commune gagne en moyenne chaque année 85 habitants. Sur cette même période, le ralentissement est net dans le reste du département.
Si les intercommunalités des Vallées du Haut-Anjou (+ 175 habitants par an en moyenne), de Loire Layon Aubance (+ 140), d’Anjou Loir et Sarthe (+ 95) continuent de gagner des habitants, le rythme est nettement moins soutenu qu’entre 2009 et 2014. « À l’ouest et dans le nord du Maine-et-Loire, la CA de Mauges Communauté et la CC d’Anjou Bleu Communauté entrent dans une phase de stabilité démographique. À l’est, les intercommunalités de Baugeois-Vallée et de Saumur Val de Loire perdent des habitants sur la période 2014-2020, quand elles en gagnaient au cours de la période précédente », souligne l’Insee.
Du côté de Saumur, la ville continue de perdre des habitants, passant de 26 467 en 2019 à 26 154 en 2020.
