Ce jeudi 6 novembre 2025, des manifestations de retraités avaient lieu partout en France pour dénoncer les économies prévues par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) et du projet de loi de finances (PLF) pour 2026. À Angers, la mobilisation a été peu suivie.

Près de 200 personnes ont défilé en direction de la préfecture – © Angers.Villactu.fr
Ils étaient près de 200 à être rassemblés au jardin du Mail en début d’après-midi ce jeudi 6 novembre 2025. Répondant à un appel national de plusieurs syndicats, ils se sont dirigés vers la préfecture de Maine-et-Loire afin d’être reçus par le cabinet du préfet.
Une revalorisation des retraites attendue
Jean-Claude, retraité du secteur du commerce, craint de voir les retraites « continuer de fondre ». Comme de nombreux manifestants, il attend une revalorisation des retraites. Parmi les inquiétudes, les syndicats évoquent « le gel des pensions en 2026, la suppression de l’abattement de 10 % remplacé par un forfait de 2 000 euros, le doublement des franchises médicales, le gel de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et le recul des services publics dont les retraités ont besoin ».
Pour Xavier Dupeyroux, secrétaire départemental de la CGT 49, l’abrogation de la réforme des retraites est toujours au cœur des revendications : « Nous voulons un retour à 62 ans, puis la retraite à 60 ans. Nous avons un programme de financement qui permet de passer à la retraite à 60 ans. Pour cela, il faut prendre l’argent où il est. »
« Les retraités ne sont pas des privilégiés »
Dans le cortège, Jean-Louis Trouinard (FSU) tient à déconstruire les idées reçues. « Les retraités ne sont pas des privilégiés. On est stigmatisés, alors que beaucoup de retraités vivent sous le seuil de pauvreté. Les niveaux de pensions sont aujourd’hui insuffisants. Nous voulons maintenir la pression sur le gouvernement et faire entendre la voix des retraités », avance-t-il.
Par Sylvain Réault.
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