L’agglomération angevine veut être plus vigilante aux implantations d’entreprises
Economie

L’agglomération angevine veut être plus vigilante aux implantations d’entreprises

Réunis ce lundi 9 octobre en conseil communautaire, les élus d’Angers Loire Métropole ont voté en faveur de la création d’une grille d’analyse des projets d’implantation économique.

Usine APPI

De nombreuses entreprises se sont installées dans les zones d’activités ces dernières années – © Archives Angers.Villactu.fr

Dans un contexte de raréfaction du foncier et de préservation de l’environnement, Angers Loire Métropole a décidé de se doter d’une grille d’analyse des projets d’implantation économique. Concrètement, il s’agit pour l’agglomération, avant l’implantation d’une entreprise, d’analyser le projet et ses retombées pour le territoire, notamment en termes d’emplois, mais également de juger son impact environnemental.

« Nous avons trop consommé de foncier en période faste. L’objectif est de ne pas avoir à rouvrir de nouvelles zones d’activités », explique Jean-Marc Verchère, président d’Angers Loire Métropole et maire d’Angers.

Pour Yves Gidoin, le vice-président d’Angers Loire métropole (ALM) en charge de l’emploi et du développement, « Angers était assimilée il y a dix ans a une belle endormie. Les zones d’activités peinaient à se remplir. Aujourd’hui, nous sommes victimes de notre succès manquant désormais de terrains pour accueillir toutes les entreprises qui souhaitent s’implanter à Angers ».

L’agglomération affiche sa volonté de « trouver le juste équilibre entre les enjeux économiques, les besoins du territoire, la stratégie de réindustrialisation de la France et les exigences environnementales ».

« Nous nous félicitons de la mise en place de cette grille. Il est grand temps, car plus de 40 hectares ont été artificialisés sur le territoire pour créer des plateformes logistiques. En ce moment même, il y a un projet de nouvelle plateforme à Saint-Jean-de-Linières avec des arbres abattus la semaine dernière. Pourquoi continuer encore à faire ce type de projet ? », se demande Yves Aurégan (EELV).

« Il faudrait abandonner certains projets inutiles comme la création de la zone d’activités de la Nouvelle Océane », estime de son côté Claire Schweitzer (LFI).