La ville ouvre un gymnase pour accueillir des sans-abris
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La ville ouvre un gymnase pour accueillir des sans-abris

Depuis mardi soir, la ville d’Angers met à disposition des personnes sans abri le gymnase de Montaigne. Les personnes, orientées par le 115, peuvent y passer la nuit et rester toute la journée le week-end.

gymnase sans-abri

Le maire d’Angers et le préfet étaient en déplacement ce jeudi soir au gymnase Montaigne – Angers.Villactu.fr

En début de semaine, les températures glaciales ont poussé le préfet de Maine-et-Loire à déclencher le plan grand-froid. Avec le vent et l’humidité, les températures ressenties peuvent atteindre -10° actuellement.

Le déclenchement du niveau jaune du plan hivernal entraîne l’ouverture exceptionnelle de 60 places qui s’ajoutent aux 441 places d’hébergement d’urgence existantes dans le Maine-et-Loire.

La ville d’Angers accueille depuis mardi dernier des personnes sans abri au sein du gymnase Montaigne. Elles sont envoyées par le 115 et peuvent passer la nuit dans ce gymnase où 36 lits de camp ont été installés, avec accès aux douches et possibilité de se restaurer. Des bénévoles de la Protection civile assurent la gestion des lieux de 17h30 à 8h. Durant le week-end, les personnes accueillies peuvent y rester la journée.

« Lorsque le froid s’installe, nous devons être en capacité d’apporter une réponse plus importante pour mettre davantage de gens à l’abri », explique le préfet de Maine-et-Loire qui s’est rendu ce jeudi soir avec le maire d’Angers au sein du gymnase.

Ce dispositif vient en complément des 200 chambres d’hôtels que la ville met à disposition de femmes victimes de violences conjugales et de personnes en situation de précarité qui risqueraient de se retrouver à la rue.

Avec la légère hausse des températures attendue la semaine prochaine, il est prévu que le gymnase Montaigne referme ses portes lundi matin. Une décision que regrette certains sans domicile fixe comme Jacky* : « Ce genre de lieu devrait rester ouvert plus longtemps. Tant que l’hiver est là, nous ne devrions pas dormir dehors », explique le jeune homme qui a aussi connu la rue à Reims.

*le prénom a été modifié