La ville d’Angers expérimente la piste cyclable luminescente
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La ville d’Angers expérimente la piste cyclable luminescente

Depuis quelques jours, la ville expérimente le balisage luminescent d’une piste cyclable dans le quartier de Belle-Beille. L’objectif est d’améliorer la visibilité de nuit dans les endroits peu éclairés.

piste cyclable lumineuse

Angers.Villactu.fr

Les cyclistes qui empruntent de nuit le chemin des Hautes Fouassières dans le quartier de Belle-Beille bénéficient depuis une quinzaine de jours d’un balisage luminescent expérimental. « Nous n’allons pas révolutionner ni la voirie ni la pratique du vélo avec cette peinture photoluminescente », reconnaît Jacques-Olivier Martin, adjoint à la voirie.

Cette piste cyclable d’un kilomètre qui relie la salle Claude-Chabrol au parc Balzac a été créée il y a quelques mois. Elle offre aux cyclistes la possibilité de circuler entre le quartier de Belle-Beille et le centre-ville en évitant d’emprunter des axes utilisés par des véhicules.

« C’est une opération qui rentre dans l’ensemble de l’attention que nous portons à l’usage du vélo. Cette action vient en complément du plan vélo qui représente 150 000 euros par an d’investissements », explique Jacques-Olivier Martin.

Un bilan à la fin de l’hiver

Cet axe en partie non éclairé, notamment en raison de sa proximité avec le parc Balzac, dessert le stade du Lac de Maine et le vélodrome. « Il est très emprunté la semaine par les personnes qui travaillent et le week-end pour le loisir. C’est important, notamment à cette époque de l’année, d’avoir une bonne visibilité. Ce type de peinture est idéal lorsqu’il n’y a pas de passage de voitures qui pourraient l’user prématurément », poursuit Hélène Cruypenninck, adjointe au maire chargée de l’environnement et des espaces verts.

« Nous sommes dans les premières villes de France avec Epinal à tester ce type de peinture. Nous ferons le bilan à la fin de l’hiver en fonction de sa tenue dans le temps et du retour des usagers que nous interrogerons via les réseaux sociaux de la ville », indique Jacques-Olivier Martin.

Une peinture trois fois plus chère

Pour réaliser ce balisage luminescent, trois couches ont été nécessaires : une première couche de peinture routière classique blanche suivie d’une seconde couche de peinture luminescente recouverte de billes de verre rétroréfléchissantes et enfin une troisième couche de peinture luminescente.

« C’est une peinture qui coûte trois fois plus chère qu’une peinture normale. Le coût de cette opération s’élève à 8 500 euros », précise Jacques-Olivier Martin.

Dans le cas où cette expérimentation serait concluante, la ville pourrait utiliser cette nouvelle peinture sur d’autres pistes cyclables.