La situation s’améliore au CHU d’Angers
Santé

La situation s’améliore au CHU d’Angers

Après plusieurs semaines de tensions aux urgences du CHU d’Angers, la situation s’améliore progressivement a indiqué Cécile Jaglin-Grimonprez, directrice générale du Centre hospitalier universitaire (CHU).

CHU - Angers

Le CHU d’Angers connaît un retour à la normale en ce début d’année – © Catherine Rouget Jouannet

Depuis 2020 et le début de la crise sanitaire, le CHU connaît des périodes de fortes tensions ayant entraîné le déclenchement de quatre plans blancs. Les soignants du CHU d’Angers n’ont pas été épargnés en 2022.

Un retour à la normale

En raison de la triple épidémie de Covid-19, de grippe et de bronchiolite, un quatrième plan blanc avait été déclenché le 24 novembre dernier.

A l’occasion de ses vœux à la presse, Cécile Jaglin-Grimonprez indique que la situation s’améliore au sein du CHU : « Nous avons pu lever le plan blanc le 24 janvier dernier. Il n’y a plus de tensions aux urgences ».

Désormais, le CHU enregistre environ 130 admissions par jour dans le secteur adulte contre 170 en moyenne. « Aujourd’hui, seulement 3 % de nos lits sont fermés donc nous n’avons plus de problèmes d’hospitalisation », ajoute la directrice du CHU.

De nombreuses titularisations

Par la mise en place d’un plan d’attractivité, le CHU procède depuis l’été 2022 à « la titularisation directe des personnes qui le souhaitent, ce qui permet d’avoir des perspectives de rémunération plus favorable », explique Cécile Jaglin-Grimonprez. Par conséquent, nous n’avons plus que 25 postes vacants au CHU sur 5 500 postes non médicaux ». Sur les 1 200 recrutements de personnels non médicaux en 2022, 704 concernaient des personnels paramédicaux, ce qui représente un total de 58 %.

Le CHU cherche aussi à pérenniser sa relation avec les nouveaux diplômés dans les secteurs en tension grâce au contrat d’allocation d’études (CAE) qui permet de les soutenir en leur versant une aide individuelle.

Cette aide, à hauteur de 3 500 euros, concerne les étudiants en dernière année d’études. La contrepartie est d’exercer à l’hôpital pendant 18 mois. Elle pourra être portée à 10 000 euros pour pour les élèves infirmiers et sages-femmes de deuxième année en échange de trois ans de service.

Par Eline Vion.