La minorité réclame la gratuité des fournitures scolaires à Angers
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La minorité réclame la gratuité des fournitures scolaires à Angers

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La minorité demande un effort en cette période d’inflation – © Archives – AngersVillactu.fr

Ce matin sonnait la rentrée des classes pour les jeunes angevins. Une rentrée marquée par l’inflation, avec notamment une hausse des prix des fournitures scolaires. Dans un communiqué commun, les trois groupes d’opposition demandent une aide de la part de la Ville.

« Le prix des fournitures scolaires a augmenté de plus de 10 % en moyenne selon l’UFC Que choisir (+22 % pour les grands cahiers, +34 %, pour les copies doubles…) ! La revalorisation de 5,6 % de l’allocation de rentrée scolaire versée par la CAF ne suffit pas à couvrir cette forte augmentation des prix. Des familles qui se trouvaient déjà en difficulté auparavant pour acheter les fournitures scolaires de leurs enfants se trouvent aujourd’hui démunies », soulignent les trois têtes de listes d’opposition.

« Afin d’aider les familles nous proposons, comme d’autres communes l’ont récemment annoncé (Marseille, Lille…), d’attribuer à chaque école un budget supplémentaire pour permettre aux équipes pédagogiques d’acheter les fournitures essentielles individuelles de chaque élève comme les cahiers, feuilles, stylos et classeurs. Nous rendrons ainsi ces fournitures gratuites pour chaque enfant », poursuivent Silvia Camara-Tombini (PS), Yves Aurégan (EELV) et Claire Schweitzer (LFI).

« Nous proposons pour cela d’augmenter d’au moins 20 € dans le budget 2024 la dotation par élève versée par la Mairie aux écoles, en la portant de 50 € à 70 € pour l’ensemble des 13500 élèves d’école maternelle et élémentaire d’Angers. Cet effort de solidarité, nous pouvons le faire à Angers aussi ! Alors que la majorité municipale de MM. Verchère et Béchu a décidé en cette rentrée d’augmenter de façon excessive et inégalitaire les prix de la cantine scolaire des élèves du public, il est plus que temps que la ville d’Angers retrouve la voie de la solidarité pour ses enfants », concluent-ils.