La grève se poursuit au sein du service d’oncologie pédiatrique du CHU d’Angers
Santé

La grève se poursuit au sein du service d’oncologie pédiatrique du CHU d’Angers

Depuis le 10 septembre dernier, des agents hospitaliers du service d’oncologie pédiatrique du CHU d’Angers sont en grève. Celle-ci a été reconduite, faute d’accord trouvé avec la direction.

La grève a commencé le 10 septembre dernier – © FO

Soutenu, par le syndicat Force Ouvrière, le personnel soignant du service d’oncologie pédiatrique du CHU d’Angers a décidé de poursuivre la grève entamée le 10 septembre dernier. Depuis le début de la mobilisation, les grévistes réclament l’attribution d’une prime de 100 euros nets mensuels. « Sur les treize lits de ce service, huit sont de soins intensifs, ce qui permet l’attribution de cette prime », affirme le syndicat.

« Après plusieurs réunions de négociations où de nombreux compromis ont été faits par l’équipe, la direction propose un protocole de sortie de grève, avec un versement de la prime excluant trois collègues sur 37 de l’indemnisation », déplore Force Ouvrière qui annonce que la grève va se poursuivre.

Mi-septembre, la direction du CHU rappelait que l’établissement de santé angevin « verse la prime d’exercice en soins critiques depuis 2022 dans le respect de la réglementation sur l’ensemble des services qui peuvent y prétendre ».

« Pour les unités mixtes – comme l’oncologie pédiatrique – ayant à la fois des lits d’hospitalisation complète et de soins critiques, la prime est versée en fonction du planning du professionnel et des profils de patients pris en charge comme c’est le cas dans la majorité des CHU », complétait la direction.

Au regard de la spécificité de cette unité, le CHU a proposé il y a quelques jours un changement du mode de calcul et une simplification du mode d’attribution de la prime. « Direction et représentants du personnel sont tombés d’accord sur un versement correspondant au temps de présence moyen en soins critiques. Cela permet d’éviter les variations des montants versés mensuellement », précise l’établissement de santé.

Concernant le cas des trois hospitaliers qui ne bénéficieraient pas de cette prime, le CHU souligne que « leur situation a été étudiée précisément par la direction des ressources humaines de l’établissement et leurs missions sont éloignées des soins critiques. Aujourd’hui, aucun d’eux ne touche la prime de soins critiques et ils ne peuvent y prétendre ».

 

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