La colère des agents de surveillance de la voie publique à Angers
Société

La colère des agents de surveillance de la voie publique à Angers

A Angers, les agents de surveillance de la voie publique ont débrayé ce vendredi 21 octobre 2022 pour réclamer une meilleure reconnaissance de leur métier.

agents de surveillance voie publique - FO

Des agents de surveillance de la voie publique ont débrayé vendredi 21 octobre à Angers – FO

La colère gronde chez les agents de surveillance de la voie publique à Angers qui ont débrayé vendredi 21 octobre devant la mairie. « Les agents de surveillance de la voie publique ont déposé un préavis de grève à compter du 21 octobre 2022 pour une durée illimitée », indique le syndicat Force Ouvrière dans un communiqué.

Une délégation a été reçue par la ville d’Angers le jeudi 20 octobre sans avoir réussi à trouver un accord sur les différentes revendications. Les Agents de surveillance de la voie publique (ASVP) « réclament une meilleure reconnaissance de leur métier ».

« Les ASVP travaillent sur des heures irrégulières, y compris les samedis. Les ASVP sont exposés aux variations conséquentes de températures, sans oublier les conditions de stress, de pollution, de bruit…Chaque A.S.V.P parcourt en moyenne 14 km par jour à pied. Ils font également face de plus en plus aux incivilités des usagers, avec une recrudescence des agressions verbales et physiques. Ce métier exercé avec toute leur conscience du service public, n’est pas reconnu par la collectivité, aucune prime liée à leur métier », détaille FO.

« Puisqu’ils n’ont pas accès au dernier grade de la catégorie C dans la fonction publique territoriale, leur carrière est bloquée ! Aucune évolution salariale n’est envisageable à ce jour pour eux. Cette inégalité de traitement est d’autant plus marquée, qu’elle a également une incidence sur le montant de la pension de retraite. Les ASVP revendiquent une requalification de leur poste qui permettrait un meilleur déroulement de carrière ainsi que la mise en place d’une indemnité liée à leur poste », conclut le syndicat.