Élisabeth Badinter : « Les victimes doivent prendre leurs responsabilités »
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Élisabeth Badinter : « Les victimes doivent prendre leurs responsabilités »

Le mercredi 27 septembre, la philosophe Élisabeth Badinter s’est exprimée dans la matinale de France Inter sur l’actualité marquée par les affaires de Julien Bayou, d’Adrien Quatennens et de Patrick Poivre d’Arvor.

Elisabeth-Badinter

La philosophe Élisabeth Badinter s’exprime dans la matinale de France Inter © Flickr

C’est dans ce contexte pesant que Léa Salamé a interrogé Élisabeth Badinter sur les comités contre les violences sexistes et sexuelles installés au sein des partis. Elle a été également conviée à se prononcer sur la notion de prescription, une question qui revient sans cesse à l’évocation de l’affaire PPDA.

La philosophe Élisabeth Badinter pense que « nous n’avons pas besoin de revisiter les règles juridiques relatives à la prescription pour ce type d’affaires ». Elle fait valoir « qu’écarter la prescription en pareilles circonstances, serait une sorte d’assimilation des violences sexistes aux crimes nazis ».

Pour écarter la thèse de l’imprescriptibilité des violences sexistes et sexuelles, qu’elle qualifie d’ « indécente », elle invite à « être logique » et questionne : « pourquoi on ne porterait pas plainte avant la prescription ? ».

Les propos tenus par Élisabeth Badinter ont enflammé les réseaux sociaux.

Cécile Delarue, témoin contre Patrick Poivre d’Arvor pour harcèlement sexuel, parle d’un « naufrage d’Elisabeth Badinter ».

Hélène Devynck, journaliste qui a récemment publié « Impunité » commente sur Twitter : « Elisabeth Badinter m’explique que je suis irresponsable et indécente. L’indécence, c’est l’impunité ».