Après moins de deux ans de travaux, la nouvelle maison de quartier des Hauts-de-Saint-Aubin a été inaugurée ce samedi 10 juin. Un nouvel espace qui devrait changer le quotidien des usagers.
Construite dans les années 70, l’ancienne maison de quartier de Verneau devenait particulièrement vétuste et petite, pour un quartier, les Hauts-de-Saint-Aubin, qui connaît une véritable mutation depuis plusieurs années. Avec déjà 13 000 habitants, le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin devrait en compter 19 000 à l’horizon 2030.
Pour permettre de répondre à cette demande, la Ville a fait construire une nouvelle maison de quartier de près de 3 000 m², pour un montant de 8,5 millions d’euros, dont 1,7 millions de dotations de l’Etat. Après 18 mois de travaux, l’équipement a été officiellement inauguré ce samedi 10 juin, en présence notamment de Christophe Béchu, ancien maire d’Angers, aujourd’hui ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Un lieu ressource
Cette nouvelle maison de quartier proposera différents services pour accompagner les habitants dans leurs démarches, avec notamment un centre social, des permanences hebdomadaires pour apporter une aider aux démarches administratives et formalités dématérialisées, des ateliers numériques, et des permanences de la CAF.
Un pôle est entièrement dédié à l’enfance et à la jeunesse, avec des accueils de loisirs pour les 6-10 ans, les 11-15 ans, les 15-17 ans et les 15-25 ans.
Un lieu culturel
Cette maison de quartier, qui entend être également un lieu culturel, a la particularité de disposer d’une salle de spectacles de 250 places assises (750 en configuration debout), un studio de répétition musicale et un studio de danse. « Je proposerai prochainement au conseil municipal d’appeler cette salle du nom de la photographe angevine Camille Lepage », a annoncé le maire d’Angers, Jean-Marc Verchère.
Un bâtiment à énergie positive
Dessiné par le cabinet d’architecte Lionel Vié, cette nouvelle maison de quartier est présentée comme étant « le premier équipement de la collectivité à énergie positive ». Relié au réseau de chaleur urbain, le bâtiment dispose de panneaux photovoltaïques qui permettent de produire de l’électricité qui pourra également être utilisée par les équipements situés à proximité comme Aquavita et le groupe scolaire Nelson Mandela. Par ailleurs, en l’absence de climatisation, les vitres du hall ont été traitées pour laisser entrer la lumière, mais limiter la chaleur.