Cyanobactéries : la préfecture appelle à la vigilance après la mort d’un chien suite à une baignade
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Cyanobactéries : la préfecture appelle à la vigilance après la mort d’un chien suite à une baignade

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Un chien est mort suite à une promenade au bord du Louet, près de Mûrs-Erigné, le 7 juillet dernier. L’animal aurait été en contact avec des cyanobactéries. Avec l’installation des chaleurs estivales et la baisse du niveau des eaux dans la Loire et les rivières, des cyanobactéries peuvent se développer.

Il existe 2 catégories de cyanobactéries : les cyanobactéries planctoniques qui créent localement des développements très abondants en surface rendant l’eau verte ou bleue. Leur concentration est notamment surveillée dans les eaux des baignades. De leur côté, les cyanobactéries benthiques sont susceptibles de se développer sur le fond dans les zones où le courant et la profondeur sont faibles et où la transparence de l’eau laisse entrer les rayons du soleil. Elles forment un biofilm qui peut se décoller et venir flotter à la surface ou s’accumuler sur les grèves sous forme d’amas noirâtres.

« Par leur comportement (ingestion d’algues ou d’eau souillée) les chiens fréquentant des zones de faible profondeur sont exposés aux toxines éventuellement produites par ces cyanobactéries, dangereuses pour leur système nerveux et hépatique », indique la préfecture de Maine-et-Loire.

« La surveillance de la Loire n’a pas mis en évidence à ce jour de phénomène généralisé comme celui survenu pendant l’été 2017. Il existe néanmoins la possibilité de développements locaux dans des zones isolées du courant. Les symptômes justifiant une consultation vétérinaire rapide sont : maux de ventre, diarrhée, nausées, vomissements, tremblements », poursuit la préfecture.

A l’été 2017, douze chiens avaient été intoxiqués par les cyanobactéries après des baignades dans le Louet et la Loire.