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La première semaine de la COP26 touche à sa fin à Glasgow, en Écosse. Elle réunit actuellement les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
« En parallèle des négociations inscrites à l’agenda de la COP26 (marchés carbone, transparence, calendrier de mise à jour des NDC, renforcement des engagements post-2020 et financements climat), plusieurs engagements significatifs ont été pris cette 1ère semaine et c’est tant mieux. Cela prouve que les COP, malgré leurs limites, continuent à provoquer des avancées utiles dans la bataille climatique à l’échelle mondiale et redonnent du souffle au multilatéralisme. Les COP ne règlent pas tout mais, en réunissant les Etats sous le regard vigilant des observateurs de la société civile et de la presse, elles obligent les gouvernements à la responsabilité face à l’urgence », estime Matthieu Orphelin écologiste de la 1re circonscription de Maine-et-Loire.
« Dans les annonces à saluer, je note l’engagement de l’Inde à viser la neutralité carbone en 2070, tout en attendant des certitudes plus concrètes sur le rehaussement des objectifs à court terme d’ici 2030 ; l’accord multilatéral d’une baisse de -30 % des émissions de méthane d’ici à 2030 ; l’engagement crucial de 26 Etats et institutions à cesser de financer dès 2022 les énergies fossiles à l’étranger (notre pays n’a pas voulu signer). Mais que fait la France ? Emmanuel Macron a par exemple refusé de s’engager dans la fin des financements aux fossiles et, dans le même temps, mon amendement proposant d’avancer la fin des garanties export au pétrole et au gaz dès 2022 est rejeté dans le projet de loi de finances », poursuit le député angevin.
« Aucun pays n’attend la France pour agir, et heureusement ! Il faut que la France se réveille ! Au début du quinquennat, au moment du #MakeOurPlanetGreatAgain, certains à l’international voyaient Emmanuel Macron comme le champion du climat. C’est terminé et c’est quelque chose que l’on n’entend plus désormais, tant l’écart entre les beaux discours et les actes est grand. Il reste une semaine à la France pour faire preuve d’humilité et d’ambition », conclut-il.
