Après le rejet des deux motions de censure à l’Assemblée nationale et l’adoption de la réforme des retraites avec l’utilisation du 49.3, le sénateur de Maine-et-Loire Emmanuel Capus explique avoir voté en faveur de ce projet de loi.
« Cette réforme est nécessaire pour garantir l’équilibre financier de notre régime de retraites par répartition. Je suis favorable à un relèvement de l’âge légal de départ à la retraite et à l’accélération du calendrier de mise en œuvre des 43 annuités de cotisation. Au-delà de ces mesures de responsabilité, je me réjouis que le texte final conserve les améliorations proposées par le Sénat, telle l’attribution d’une surcote pour les mères de famille. Il contient également plusieurs mesures pour favoriser l’emploi des seniors et améliorer le dispositif « carrières longues », sur lesquels je me suis mobilisé lors de l’examen au Sénat », indique Emmanuel Capus.
« Je me réjouis également de l’adoption de deux amendements que je proposais : l’un, adopté à l’unanimité, visant à mieux valoriser l’engagement et l’investissement des sapeurs-pompiers professionnels dans le calcul de leur retraite ; l’autre garantissant les trimestres alloués aux parents pour l’éducation, même en cas de décès de leur enfant. Tous ces sujets sont importants pour les Français et je regrette les tentatives d’obstruction des groupes de gauche dans nos assemblées. C’est la négation du rôle que doit jouer le Parlement en sa qualité de législateur : améliorer les textes par le débat et le droit d’amendement. La mélenchonisation de l’Assemblée nationale et du Sénat est dangereuse pour le bon fonctionnement de notre démocratie, et nuit gravement au quotidien des Français. Cela explique le recours à la procédure prévue par l’article 49.3 de notre Constitution. Comme tous, ma préférence allait au vote mais cette réforme est trop importante pour être jouée sur un coup de dés », conclut-il.